Retour vers le passé : Coquin de Printemps (1947)

 

REALISATEURS & SCENARISTES

Collectif Disney

DISTRIBUTION

Edgar Bergen, Dinah Shore, Luana Patten…

INFOS

Long métrage américain
Genre : animation
Titre original : Fun and fancy free
Année de production : 1947

Pendant la plus grande partie des années 40, les studios Disney ont du mettre leurs projets les plus importants de côté pour réduire les coûts de fabrication dans une période compliquée. Entre 1942 et 1949, tous les films qui font partie de la liste des « Classiques de l’Animation » (qui ne comprend pas des longs métrages comme le controversé La Mélodie du Sud et les productions pour l’effort de guerre) ont donc adopté un format anthologique, ce qui a été appelé un « package movie »Coquin de Printemps (Fun and Fancy Free en version originale) fut la quatrième de ces « compilations »…et pas la meilleure du lot…

Coquin de printemps est composé de deux moyens métrages reliés entre eux par des scènes chargées de faire le lien. La première permet de retrouver Jiminy Crickett qui ouvre le divertissement par une chanson qui avait à l’origine été écrite et enregistrée pour Pinocchio. Après la première histoire, Jiminy est intégré à une séquence en prises de vues réelles, le deuxième segment étant raconté à une jeune fille par Edgar Bergen, ventriloque très populaire à l’époque accompagné ici par ses deux marionnettes.

 

 

Bongo roi du cirque raconte les aventures d’un ours de cirque qui rêve de liberté. Un jour, il saute du train qui l’amène vers sa prochaine destination pour aller vivre dans la forêt. Sa première nuit ne sera pas de tout repos et il commence à regretter sa décision…jusqu’à sa rencontre avec une jolie oursonne…

Sucrerie musicale inspirée par une histoire de Sinclair Lewis, Bongo roi du cirque parle d’un petit ours qui rejette son style de vie « carcéral » pour effectuer un retour à la nature. Mais le scénario est très léger et aurait très bien pu ne pas dépasser la durée habituelle d’un cartoon (5 à 7 minutes). Des numéros musicaux et une scène d’action ont été ajoutées, étirant l’ensemble pour un résultat qui m’a un peu ennuyé…

 

 

J’ai préféré le second segment, Mickey et le Haricot Magique, qui réinvente le conte de Jack et le Haricot Magique en réunissant pour la première fois dans un moyen métrage Mickey, Donald et Dingo (le trio avait déjà partagé l’affiche de plusieurs cartoons). Le développement de cette partie avait débuté en 1940 et reprend le principe de l’affrontement entre Mickey et un géant, comme dans le dessin animé Le Brave Petit Tailleur.

La dynamique entre les trois héros est savoureuse et le moyen métrage est dynamique, avec de bonnes idées de gags lorsque Mickey, Donald et Dingo pénètrent dans le domaine de Willie le géant. Une amusante aventure qui permet de conclure cette fantaisie inégale sur une bonne note.

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