C'est presque politiquement correct de dire que City Hunter est un énorme coup de coeur. J'ai grandi évidemment avec la série télé. Je préfère la cohérence du manga (comme souvent). Beaucoup d'humour, des personnages attachants, de l'action, de jolies filles. Ca paraît simple, mais la sauce prend forcément. Toutes les affaires n'ont pas le même intérêt, certes. Mais Hojo a un talent certain et on quitte cette série avec de la tristesse après de 36 tomes (preuve que c'est une grande série). Le fil rouge de la série, le passé de Ryo, offre une densité extraordinaire ; et toute la futilité du héros qu'on a pris plaisir à suivre durant la grande majorité de la saga, est d'autant plus prodigieusement contrebalancé lorsqu'on découvre la tragédie de sa relation avec son père (je spoile un peu, désolé). PS : malgré tous ses défauts, hors de question que je me défausse de l'édition J'ai Lu. C'est une des premières séries que je me suis acheté, et je me rappelle encore aujourd'hui le plaisir que j'ai eu à découvrir dans un ordre incertain tous les tomes de cette série.