Pour un shonen je dirais qu'on a les fesses entre deux chaises, un peu comme FMA, entre ce genre et le seinen. Certes oui D. Gray Man reprend quelques éléments d'autres séries mais après tout qui ne le fait pas (Naruto/DBZ ou encore Fairy Tail/One Piece). Mais il y a l'art et la manière de le faire et Katsura Hoshino a sû mettre ce qu'il faut de personnel et symbolique à ce manga pour en tirer la quintessence et le détacher clairement de ses concurrents. Les références bibliques, une frontière entre le bien et le mal parfois flou (un peu comme Death Note), des personnages très charismatiques d'un côté comme de l'autre et des thèmes assez matûres pour ne pas tomber dans le shonen kawai prépubère. A cela s'ajoute une cohérence dans la puissance des personnages, pas de level-up frisant le grotesque dans ce manga, un ouf de soulagement!!! On peut rajouter également des dessins tout à fait splendides dès le début de la série mais, cerise sur le gâteau déjà oppulent, s'améliorent au fil du temps avec un trait plus fin et "adulte". Superbe pioche que ce manga, en espérant que la réalisatrice de ce bijou nous revienne en forme... Au-passage, la série ne s'arrête pas à 14 volumes elle va déjà bien au-delà. Pour ma part et personnellement ma préférence va au clan Noé avec Road, LuluBell et Tykki pour ne citer qu'eux. Une pensée à Marian Cross qui me fait beaucoup penser à Dante de Devil May Cry, d'ailleurs une touche de DMC est bien présente dans DGM.