London or not London...
J’avais adoré les derniers volumes de Lady Mechanika, résolument plus tournés vers l’aventure à travers tous ces périples au quatre coins du monde qui me faisaient rêver, et surtout me faisaient passer un très bon moment de lecture. Mais étrangement, c’est lorsque l’héroïne retrouve son pays d’origine (à savoir l’Angleterre et plus précisément Londres) que je trouve que la série s’embourbe dans tout ce qui m’embête…. Et ce volume n’en est qu’une confirmation.
On donc retrouve Lady Mechanika à Londres qui va être confrontée à une vague de meurtres qui cible un groupe de scientifiques, collectif dont a fait partie son compère Lewis. Cerise sur le gâteau, le meurtrier a des similarités avec notre chère héroïne. Ainsi, cette dernière va donc devenir détective pour arrêter cette vague d’assassinats.
Après l’aventure, place au polar. Mais ce n’est pas aussi simple de changer de style surtout avec les labeurs que Joe Benitez nous avait montrées dans les premiers volumes. Et forcément, j’y ai retrouvé les mêmes points faibles avec ce retour au source.
Le gros point faible réside avant tout dans les dialogues. Qu’est ce que c’est faussement pompeux et tellement lourd… Je ne sais pas pourquoi les auteurs (car n’oublions pas que Joe Benitez est accompagné Marcia Chen) se sentent obligés d’être aussi verbeux. Surement une intention pour nous évoquer l’époque victorienne si chère à l’univers steampunk, mais ça plombe plus le plaisir de lecture qu’autre chose.
Néanmoins, le récit réussit tout de même à livrer sa dose d’action efficace et ajoute quelques éléments à la trame principale (sans vraiment avancer pour le coup).
Mais bon sang, ça reste toujours aussi magnifique à regarder. Joe Benitez se lâche complètement sur la série et les amateurs de l’artiste pourront toujours se régaler sur toutes les planches qui foisonnent de détails et son style iconique fait décidément toujours mouche avec moi.
En bref
Ce 5ème tome de Lady Mechanika met l’aventure de côté pour s’essayer au polar. La promesse aurait pu être intéressante mais le récit pêche par des dialogues inutilement trop longs et denses qui brident le plaisir de lecture et souffre d’un scénario trop classique. Mais bon, c’est tellement beau que la pilule passe toujours, enfin uniquement si on est fan de Joe Benitez, bien sûr.
Positif
Que c’est beau !
Un univers qui gagne légèrement en profondeur
L’action toujours au top
Negatif
Trop de blabla inutile
une enquête trop classique
La trame principale toujours au ralenti
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