Bon baiser de Paris

Alors que Lady Mechanika a (enfin) de vraies pistes sur ses origines, cette dernière est avant tout préoccupée par M.Lewis qui, de dépressif, est subitement redevenu le génie qu’il était depuis qu’il a rencontré une étrange muse française. Mais son comportement et sa santé sont tels que l’héroïne va devoir mettre de côté ses origines pour comprendre qui est cette étrange femme.

Même après 6 volumes, j’aime toujours autant le travail gargantuesque de Joe Benitez, du moins au dessin. Son univers steampunk prend de l’épaisseur, on y découvre encore de nouvelles créatures et ce volume nous emmène en plus en France avec un petit passage à Paris qui fait toujours plaisir même si on aurait aimé en voir plus. Son style pin-up fait toujours mouche et c’est un vrai plaisir de se plonger sur chaque page où l’auteur s’éclate à livrer des visions steampunks bien senties.

Même si le mystère de la muse n’est pas une mauvaise idée et entraîne un arc dans la lignée des précédents volumes, je reste assez déçu de voir la trame principale toujours au point mort. D’ailleurs, un schéma se dégage dans les derniers arcs : suite à un indice révélé en fin de tome précédent, Lady Mechanika part creuser sur cette piste qui pourrait lui en dire plus sur son origine. Mais elle est vite interrompue par un autre événement et délaisse la piste initiale jusqu’aux dernières pages où l’auteur glisse un nouvel indice…

Bref, ce volume reste une référence visuelle steampunk mais pourrait faire mieux en termes de scénario, surtout dans la trame principale.