Les copains d’abord

Cette BD est composée de petites histoires courtes, indépendantes mais liées, qui pourraient correspondre chacune à une chanson de Renaud.

On est dans cette atmosphère de banlieue et de personnages qui se débrouillent, même pas voyou, démerdards.

Et la poésie est là aussi ; Celle des mots qui caressent et qui grincent.

Celle du dessin aussi, qui rend hommage aux personnages, en leur donnant des geules burinés que vient éclairer soudainement la lumière d’un franc sourire.

C’est ça, on est dans la franchise, dans le vrai monde.

Celui qui vivote, sans malice et sans remord ni regret.

Qui profite du temps qui passe en se droguant d’amitié pour voir la vie plus rose qu’elle ne l’est.

Cela parait être mièvre ou triste, mais c’est désopilant.

De l’antidépresseur BD, de la cuite par procuration, du courage à revendre.

Une belle BD, à vous réconcilier avec le genre humain, c’est dire.