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Critique de Solo (Oscar Martin) #4

par Blackiruah le mer. 20 févr. 2019 Staff

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Quand on a du chien...

Solo est mort… Et pourtant sa saga continue. Oscar Martin avait été malin puisque dans le dernier acte, Solo s’occupait d’un petit chiot qui est devenu… un bon gros balaise comme son père spirituel. Sauf que Solo avait fini par mourir fatalement dans cet univers post apocalypse, laissant Legatus livré seul à cet univers froid et machiavélique.

Oscar Martin s’attaque à un nouveau cycle avec ce nouveau personnage visuellement très proche Solo mais version canine, mais que peut-il bien raconter de nouveau ?

Après un début qui ressemblerait trait pour trait au vécu de Solo (à savoir différentes luttes sauvages pour survivre dans cet univers), Legatus fait une rencontre fortuite qui va changer son destin. Héritant de substances étranges (en gros… de la drogue), ce dernier va aider les gens et s’entourer de personnes qui partagent sa philosophie : aider son prochain et tout un ensemble de valeurs nobles. Conséquence, Legatus sera adulé, ce qui inquiétera la cité, qui avait développé les fermes de souris, qui voit en notre héros une nouvelle menace qui peut bouleverser leur (faible) équilibre. Et pour y remédier, ils vont bien être aidé par la nature humaine pour gâcher tout ça… Mais bon, il est question du fils de Solo, tout de même… Et il montrera qu’il reste un dur à cuire.

Je me demandais ce qu’Oscar Martin allait nous raconter après le cycle de Solo, et ce dernier souhaite en fait confronter son univers face à différentes philosophies. Dans la première trilogie, Solo était un guerrier solitaire qui avait, certes, du coeur mais était surtout un survivaliste qui finit en quelque sorte isolé après avoir éduqué et entraîné Legatus. Et justement, son fils spirituel va prendre le contre pied, idée qui va bousculer ce microcosme même si notre héros va subir de sacrés contre-pieds. Ainsi, l’auteur critique, à travers son univers, tous les maux de l’humanité : c’est terriblement efficace, hypnotique… et cru. Et ce n’est pas Legatus qui dira le contraire...

Visuellement, on est dans la continuité de la série, c’est magnifique et le ton cartoony tranche par rapport au ton glauque et cruel de cet univers post apocalyptique. D’ailleurs, l’artiste ne se prive pas de nous servir de grandes fresques dès le début pour nous replonger dans ce monde : un délice pour le yeux !

En bref

Ce nouveau cycle centré sur Legatus l’amène à affronter cet univers avec une philosophie plus sociale et positive. Mais la cruauté de l’humanité lui mettra des bâtons dans les roues dans la continuité de ce que nous avons vu depuis les premières pages de la saga. C’est beau, cru et la critique de la nature humaine est toujours autant virulente, confrontant le lecteur face à ce qu’il pourrait faire de pire. Efficace et délicieux pour les yeux, c’est clairement une valeur sûre !

8
Positif

Une nouvelle philosophie qui subit la loi du talion

La qualité graphique du titre

Un auteur qui n’a pas peur de nous surprendre

Negatif

Tarde à vraiment démarrer

Mais pourquoi prendre un chien !

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