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Critique de L'art du crime #9

par vedge le mer. 27 févr. 2019 Staff

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Pour qui sonne le glas

En neuf tomes, les scénaristes ont tissé patiemment leur toile avant d'arriver au dénouement final.

Parfois, un récit s'éloigne du personnage central, Curtis Lowel, auteur de BD mort trop jeune, de manière tragique et injuste, mais par petites touches, sa vie nous est racontée dans les tomes 1, 5 et 9.

Changeant d'époque et de décors, les scénaristes ont parfois changer de dessinateur.

Pour ce dernier tome, Olivier Berlion est à la fois coscénariste et dessinateur.

Son trait noir, rageur, urbain fait mouche pour monter la tension case après case. On sait très tôt que l'émission à laquelle le tueur, Rudi, a accepté de participer va être le théâtre de quelques chose, sans trop savoir vraiment quoi.

A la fin du compte c'est une double libération, celle du tueur qui réhabilite pleinement l'auteur de BD qu'il vénère et de sa fille, qui peut reprendre le flambeau.

Des histoires inspirées pour chacun des tomes ont su mêler l'art et le crime, la passion jusqu'à la mort.

En filigrane, les personnages du tueur et de l'auteur BD nous emportent dans leur vie dramatique, qui enchaîne les rendez-vous manqués et la malchance.

Une série impressionnante du fait de sa longueur et de sa cohérence.

En bref

La conclusion d'une série liant l'art et les passions humaines qui se dénoue dans ce tome 9. Un travail de longue haleine d'une grande cohérence.

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