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Critique de Witchfinder #4

par Le Doc le sam. 27 avril 2019 Staff

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La cité des morts

Publiée aux Etats-Unis entre août et décembre 2016, City of the Dead (La Cité des Morts en V.F.) est la quatrième mini-série consacrée aux enquêtes du détective de l'occulte Sir Edward Grey, que ses contemporains de l'ère victorienne ont surnommé le Witchfinder. Après Les Mystères d'Unland signés par les romanciers Kim Newman et Maura McHugh, Mike Mignola fait cette fois-ci équipe avec un autre habitué de l'univers Hellboy, le scénariste Chris Roberson (B.P.R.D. L'Enfer sur Terre). 

La Cité des Morts marque le retour de l'excellent Ben Stenbeck, le premier dessinateur du titre, après le regretté John Severin sur le tome 2 et Tyler Crook qui s'est occupé du tome 3. Au début de l'histoire, on retrouve Sir Edward Grey assis à son bureau dans sa demeure de Londres, en train de rédiger le compte-rendu de sa dernière aventure (joli travail sur les couleurs par Michelle Madsen d'ailleurs, avec un bon contraste entre la relative pénombre de la pièce et la source de lumière provenant de la fenêtre). Mais l'apparent calme est de courte durée car Grey est vite appelé à la rescousse suite à d'étranges événements...

En effet, Grey va devoir passer à nouveau passer pas mal de temps dans les recoins les plus sombres de la capitale britannique lorsqu'il découvre que des morts reviennent à la vie. Le récit est bien ficelé et les scénaristes équilibrent efficacement les révélations et les effets-chocs, l'atmosphérique et le gore. C'est intrigant, avec un héros charismatique qui va devoir faire des choix pragmatiques pour sauver le monde...

Je n'ai pas encore lu l'album précédent, Les Mystères d'Unland, mais cela ne m'a pas gêné dans ma lecture. Si ces mini-séries ont une continuité interne, celle-ci est bien gérée, l'ensemble est facile d'accès  et les informations utiles habilement distillées. Avec un final troublant, annonciateur des jours sombres à venir...

Comme d'habitude, le volume se referme sur un carnet de croquis, dans lequel Ben Stenbeck et l'illustrateur des couvertures Julian Totino-Tedesco commentent leur travail.

En bref

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