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Critique de James Bond #5

par Auray le dim. 19 mai 2019 Staff

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Mise à jour pour Bond

Ce cinquième James Bond voit l'équipe changer au complet. Andy Diggle laisse sa place à Benjamin Percy, dont on a eu le plaisir de lire sa version de Green Arrow pendant la période renaissance chez Urban comics. Cela va s'en dire, il s'agit d'une des meilleures périodes pour Oliver parmi toutes les publications à ce jour.

Forcément, mes attentes sont à la hauteur de ce que j'ai dans la tête par rapport à ce run. Il signe avec « Black Box », une histoire plutôt efficace, mais sans réelles surprises, reprenant juste ce qui fait le succès de la licence : un James aimé des femmes et qui lui rendent bien, prêt à se mettre à nu pour découvrir leurs plus sombres secrets, et réussissant toujours sa mission sans trop d'encombres accompagné d'une classe certaine malgré les difficultés rencontrées.

Pourtant, même si on ne rentre pas dans les détails, j'ai aimé ce nouvel ennemi se tenant au courant en temps réel des données numériques en tous genres, comme j'ai admiré parfois le dessin de Rapha Lobosco sur les couleurs de Simon Bowland pour illustrer le modernisme du Japon. Des cases criardes pour certains, mais pour la ville lumière, ça correspond bien, cela donne même à certains moments de l'éclat, comme cette fameuse double page de « blam, blam » ou pour les scènes en pleine nuit au cœur de Tokyo du chapitre 4. Mais, on est aussi parfois étonné d'un coup de crayon tordu pour des sourires, ou de l'apparition subite d'apparences trop volumineuses et non détaillée à l'extrême.

Un tome plus simpliste, mais répondant aux cahiers des charges. Il ne correspondra pas à tout le monde, certes, pourtant ce n'est pas pour ça que l'on va bouder son plaisir de revoir 007 se mettre enfin au numérique.

En bref

Benjamin Percy a raté sa cible, mais, arrive tout de même à arrêter les malfrats sans encombres en courant. Les dessins sont moins détaillés, mais le tout reste efficace, et parfois détonant, grâce aux couleurs signées Simon Bowland.

6
Positif

on retrouve la recette du succès

un soupçon de modernisme

Le méchant

Les couleurs

Negatif

on retrouve toujours la même recette de ce succès

pas assez de modernisme (le féminisme est loin, très loin...)

le dessin, si on compare avec les volumes précédents

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