Une oasis de douceur
Après un premier tome prometteur, nous voilà déjà à la moitié de Lady Vampire... et c'est toujours aussi sympathique. Si les retrouvailles avec le trait de Tomoki Matsumoto surprennent, on s'y réhabitue assez vite pour mieux se plonger dans l'histoire. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le tome est assez dense de ce côté-là, malgré un scénario pourtant simple !
Le fil rouge de Lady Vampire, c'est donc définitivement la relation entre Yû et Nana. Maintenant que la déléguée de classe est au courant, de nouvelles problématiques apparaissent dans la vie de Yû : communication avec sa partenaire, exclusivité ou non, sans oublier la discrétion de rigueur (même si tout le monde a compris ou pense avoir compris)... Et tout ça est raconté de façon très douce voire indirecte, tout en baignant toujours dans un humour frais et bienveillant. A côté de ça, il y a l'ami d'enfance trop curieux, les déboires de Rin le vampire otaku... Alors non, ce n'est pas très profond, mais c'est frais et léger et on pouffe très régulièrement à la lecture. Petit à petit, les personnages avancent et l'on sent doucement se profiler la fin sans pour autant craindre que le tome à venir ne soit bâclé. Pour l'instant, on continue à se laisser porter par cette histoire résolument riche en bonne humeur qui pourrait presque s'appeler « couple, mode d'emploi ».
Bref, Lady Vampire, c'est toujours aussi bon, mignon et débilement drôle, et surtout une très jolie romance entre filles racontée avec beaucoup de talent !
En bref
La couverture donne le ton de ce second volet, où les relations entre les personnages s'approfondissent. Une lecture toute douce qui fait du bien au moral.
Positif
Le développement de la relation, très naturel
L'humour toujours efficace
Le trait (les différentes coiffures et tenues de Yû)
Les thèmes abordés (jalousie, culpabilité, exclusivité ou non...)
L'ambiance toute douce
Negatif
Des idées concernant l'univers toujours sous-exploitées
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