Le pays des cerisiers est un manga mettant en scène une triste époque de l'histoire du Japon et de la ville d'Hiroshima dont la seule énonciation évoque aux plus grand nombre les bombardements atomiques qu'elle subit . Deux histoires traite ici du sujet de manière plus ou moins différente . La première narre la vie de Minami Hirano habitant en compagnie de sa mère dans les quartiers pauvres de la ville quelques années après les bombardements . Minami semble garder de lourds traumatismes de cet événement durant lequel la plupart de ses proches et membres de sa famille périrent hormis son petit frère Asahi s'étant éloigné d'elle et de sa mère . De tout le livre cette histoire est la plus touchante car plus encrés dans la réalité de l'époque et traitant de manière plus lourde et dramatique du sujet . Il est ainsi poignant de voir cette jeune femme hantée par les fantômes du passé se refuser tout bonheur ne pouvant se résigner à oublier les bombardements et les conséquences terribles qu'ils eurent sur les habitants d'Hiroshima . Le dessin joli et mignon ne serait adoucir la noirceur des propos et l'auteur ne manque pas de talent pour dépeindre le tout . Les dernières pages constituées de cases vide pour mettre en image la triste fin de cette histoire prouve un grand savoir faire de mise en scène . La deuxième histoire (divisé en deux chapitre ) met en scène Asahi le petit frère de Minami qui revient dans sa ville natale pour se recueillir sur la tombe de sa soeur morte il y'a de nombreuses années . C'est l'occasion pour lui de se remémorer les souvenirs d'antan et sa rencontre avec la femme qui partagera ses jours . Il est intéressant de voir en Asahi un caractère bien différent de celui de sa soeur .Celui ci ayant était évacué de la ville lors des bombardements à préféré rester éloigner d'Hiroshima afin de s'épanouir et chasser ses souvenirs douloureux de sa mémoire à défaut de ne pouvoir réellement les oublier . Bien que moins éprouvante cette deuxième partie reste tout de meme d'un bon niveau et abordent logiquement les évènements de manière plus légère puisque 50 ans ont passé depuis . C'est sous un autre regard que nous est conté cette histoire qui apporte un peu de répit émotionnelle après la première qui nous assomme de par son dramatique réalisme. Je conclurais en faisant par de mon enthousiasme concernant ce one-shot à mi chemin entre "le tombeau des lucioles" et "le journal de mon père " qui ma plus que conquis . La note que je lui ai attribué en atteste