Maëster Sister

Bien sûr il a fallu attendre longtemps.

Dix longues années pour que sorte enfin ce tome 7 des aventures de Sœur Marie-Thérèse.

C’est presque un miracle de l’avoir dans les mains.

Cela a nécessité que Maëster se remette d’un AVC et qu’il trouve un dessinateur talentueux pour terminer l’ouvrage qu’il avait commencé.

On y retrouve Sœur Marie-Thérèse au banc des accusés, sue seul le taulier pourrait sauver. Et donc il arrive.

Deux mille ans à errer dans l’espace l’index tendu en déclamant « rentrer maison » sur un surf d’argent en forme de croix, ça fait long, même pour un immortel.

Du coup, il décide de faire un bout de chemin avec notre nonne, pour le meilleur et pour le rire.

En passant, il a décidé de lui apprendre la résolution des problèmes par la non-violence et l’amour.

Et cela marche… ou presque. Le taulier je vous dis.

Salé, le fils du père, a su avec brio, compléter cet opus..

La même rigueur de trait, du détail de deuxième plan, de l’encrage et de la couleur.

On croyait Sœur Marie-Thérèse partie, pour toujours, sans pot de départ, un comble.

C’est vous dire si on est joyeux de la retrouver.

C’est un peu comme une tante qui pique quand on la bise.

Grincheuse, râleuse, mais indispensable à notre karma.