Quand on est jeune et con...

Depuis l’arrivée de Rick, le commonwealth, cette société ultra organisée proche du confort actuel, est sur le point d’exploser. Mais malgré le fait que les menaces de Dwight aient été avortées par son assassinat par Rick, le mal ronge déjà les forces de protections qui vont pousser la communauté à se fissurer, lançant une véritable révolution. Est ce la fin de ce rêve ? Rick fera tout pour le préserver.

Toute chose a une fin, paraît-il ? Pas pour Rick en tout cas qui va nous montrer / confirmer que l’aura qu’il a développé jusque là lui permet de faire de grandes choses. Ce volume est d’ailleurs une ode au "héros" de la saga. Robert Kirkman veut nous montrer à quel point cet homme est devenu charismatique. Il est également devenu un meneur d’homme, croit dans l’humanité et se montre capable de rassembler les gens derrière sa cause. Ce monde infecté de zombie aura rendu notre héros formidable et il va le montrer à travers ce volume qui aurait pu être catastrophique à bien des égards. Mais ses actes vont changer la donne et mener le tout à une fin positive.

Positive ? Pas tant que ça car la perfection se cache dans les détails et ce sont ces derniers qui vont mettre un terme à une épopée cruelle et dramatique qui vont amorcer la fin de la série Walking Dead, menée jusque là d’une main de maître.

Je dis régulièrement que l’homme est un loup pour l’homme lorsque je chronique cette série et ce volume en est la plus pure démonstration. De privilégié à moins que rien, de leader à symbole, tout destin est dicté par les actes de chacun, qui sont rarement bons surtout dans un tel monde. Bref cet avant dernier album nous bouscule dans tous les états et s’avère à la fois jouissif et cruel. Encore un très gros volume pour la série !