La fin d'une série qui en "met plein les yeux".
3e et dernier tome de la série (annoncée au départ comme une tétralogie mais je ne me plaindrai pas qu'elle finisse avec ce gros album de 100 pages).
L'histoire se complique de plus en plus et certains faits m'ont semblé un peu artificiels et pas clairs. Le début de l'album me laissait présager une résurrection de Wika temporaire le temps de régler leur compte aux méchants, mais ce n'est pas le cas. Thomas Day rajoute des peuples comme les nains mais ce n'est pas aberrant dans un univers mythologico-steam-punk. Quelques explications sur Obéron sont données dans un retour en arrière.
Mais, pour être franche, ce n'est pas pour l'histoire racontée que la série m'a séduite. Ce sont les graphismes grandioses et délirants d'Olivier Ledroit qui me prennent au piège. Comme les précédents albums, la démesure graphique arrive à être parfois fatigante pour les yeux. Je ferai aussi un reproche aux auteurs : obliger le lecteur à tourner son album pour lire des doubles pages à la verticale n'est pas vraiment chose facile vu la taille de l'album.
Je finirai par un conseil : ne faites pas comme moi, relisez les premiers tomes avant de lire celui-là… si vous voulez vous remémorer ce que sont les personnages intervenants.
En bref
Ce sont les graphismes d'Olivier Ledroit qui donnent leur force à la série plus que l'histoire complexe (trop?) de Thomas Day. Peut-être plus une œuvre d'artiste peintre qu'album de BD?
Positif
graphismes grandioses d'Olivier Ledroit
Negatif
Histoire complexe où il est un peu difficile de s(y retrouver
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