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Critique de Punisher Legacy #1

par ScoobyDam le mar. 26 nov. 2019 Staff

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Iron Frank contre les fascistes

Grand amateur du Punisher, j’aime découvrir ses aventures, quitte à être déçu par certaines. Ce n’est absolument pas le cas pour cet album que je classe quasiment au top dans ce que j’ai pu lire de la vie de Frank Castle.

Cette nouvelle histoire m’a permis de découvrir Guiu Vilanova (au dessin) et Clayton Crain aux illustrations des covers mais aussi de me faire une réelle idée de Rosenberg côté scénario.

Après une total déception sur “Frank s’en va-t-en guerre”, j’ai voulu laisser une chance à Rosenberg pour découvrir de quoi il était capable sur un personnage aussi fort et caractériel. Je ne suis pas déçu du tout! Quelle surprise et surtout quelle idée. L’action se situe après Secret Empire, événement durant lequel Castle reste fidèle à Captain America quitte à s’attirer les foudres d’autres héros et de la nation toute entière (vu la réputation qu’il a pu se forger en amont, il ne fallait pas grand chose pour que ça explose). Au début de ce tome, Nick Fury Jr propose une mission au Punisher et “met à sa disposition” une des armes les plus efficaces du monde: l’armure de War Machine. De ce principe, je vous laisse imaginer les diverses possibilités quant aux méthodes d’exécutions ou même “juste” de blesser ses ennemis. On se rend compte de la puissance de l’armure et que lorsqu’elle est entre d’autres mains que celles de Jim Rhodes (ou de Tony Stark) c’est une arme létale surpuissante. Rosenberg utilise très bien ce don technologique dans les méthodes du Punisher, apportant de l’innovation à la violence et à la folie du personnage, tout en gardant le côté humain bien enfoui grâce à différentes rencontres.

Les dessins sont superbes. Le personnage ressemble assez au Punisher de la série Netflix (interprété par Jon Bernthal) mais sans que cela ne soit dérangeant. La colorisation est très bien pensée et est un réel atout pour la restitution de l’ambiance et le suivi de l’histoire. En début de tome, nous avons un rapide résumé de l’histoire globale du Punisher (le meurtre de sa famille), un peu comme au début des comics des années 70, dessiné par Horak. J’avoue que j’ai eu un peu peur de relire du Matt Horak car je ne suis pas particulièrement un grand amateur (il a notamment travaillé sur le Punisher avec Becky Cloonan au scénario, que je vous recommande néanmoins).

Un gros plus pour les covers présentées dans le volume, illustrées par Clayton Crain, qui apportent encore un peu plus de folie à cette histoire.

La violence est omniprésente, on retrouve le Punisher qu’on adore: celui qui ne parle pas, ne négocie pas et n’hésite pas à mettre sa propre vie en péril pour arriver à son but, le tout sur fond de régime totalitaire ce qui permet de ne pas avoir de peine pour les victimes (niark niark - rire diabolique).

En bref

Un album ultra-violent avec des dessins superbes et une colorisation très bien pensée. Vraiment un délice pour les amateurs du héros et peut-être dérangeant pour les puristes qui auront sûrement déjà été repoussés par la couverture (tant pis pour eux).

10
Positif

Ultra-violent et innovant

Le scénario dans sa globalité

Punisher contre une armée fasciste

Le dessin!

Les couvertures

La colorisation

Negatif

J’en veux plus! Les albums comme ça sont toujours trop courts

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