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Critique de Le chat du rabbin #9

par vedge le lun. 6 janv. 2020 Staff

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Amour félin pour l’autre

Être un homme c’est compliqué, alors être un rabbin juif prématurément veuf, c’est extrêmement difficile.

Car comment expliquer à sa jeune fille que sa mère est morte ?

Lui dire : « il est rigolo le Dieu des juifs mais il a un sens de l’humour qui me dépasse. Dès qu’il t’aime, tu sais que tu vas avoir des ennuis » ?

Ce tome débute avec un retour au début de l’histoire, avant que le chat ne soit celui de Zlabya, qu’il ne dévore un perroquet et ne se mette à parler.

Veuf avec une fille unique, le rabbin du chat a bien du mal à trouver le juste milieu entre affection paternelle et surprotection étouffante.

Sa fille ayant un fort caractère, elle fugue et mets sur sa piste un chat amoureux.

Le rabbin compte sur la prière pour la faire revenir, ce qui semble aussi utile que d’uriner dans un instrument de musique au chat.

Ce dernier part donc à sa poursuite, et la suite est à lire dans cette excellente BD qui permet de s’instruire en s’hilarant et qui s’en sort bien depuis déjà 9 tomes.

Imhotep, le vrai chat ayant servi de modèle à l’auteur a ainsi acquis une éternité de papier. Il nous fait don de la philosophie de son illustre homonyme, qu’il doit susurrer de là où il se trouve à Joann Sfar, pour renouveler ainsi l’éventail déjà fourni depuis le début de la série, des questions existentielles humaines à travers la faconde féline si délicieusement caustique.

En bref

Flashback sur la crise d’adolescence de la douce Zlabya et les différentes manières d’y faire face choisies par le rabbin et son chat. Imhotep soit qui mal y pense.

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