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Critique de Le chat du rabbin #8

par vedge le jeu. 16 janv. 2020 Staff

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Constance et inconstance de l’être

Dans ce tome, à travers son chat volubile et narquois, et à ses personnages que l’on suppose un peu familiers, Joan Sfar nous parle d’amour et de traditions.

Point de départ du récit, une jeune femme, Aline, catholique, souhaite devenir juive par amour pour son futur mari qui est juif.

Las, le jeune rabbin, et d’autant plus le chat, essaient de l’en dissuader.

Il y a trop de lois, d’obligations, de contraintes dans la religion juive, pour les voir imposées à cette jeune fille qui semble équilibrée jusqu’alors.

Pourtant, son mari, avec semble-t-il motivation et constance, va voir le vieux rabbin du chat, qui propose alors que sa fille enseigne à Aline tout ce qu’il faut savoir sur la mise en œuvre quotidienne et familiale de toutes les règles.

Bon, au final, le mari est un grand enfant, qui pour ne pas s’engager, finit par doublement se désengager avant que sa mère, Dieu la bénisse, le mette au pied du mur de son assiette vide et de ses chaussettes sales.

Entre temps, le chat ironique, cynique et sans scrupules met tout son entourage et le lecteur au supplcie de nos contradictions, tout en distillant une philosophie basée sur l’arme de destruction la plus massive : la vérité.

On sourit, on réfléchit, du coup on rit jaune ; On dit oui mais pas moi, mais difficile de s’en convaincre.

Ce chat a un pouvoir plus fort que sa parole, celui de nous ramener à notre humanité.

En bref

A partir du souhait d’une jeune fille catholique voulant devenir juive par amour, l’auteur, par son chat, rend hommage à toutes les femmes qui ont le courage et la constance qui font défaut aux hommes

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