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Critique de La Petite Faiseuse de Livres #2

par Auray le mar. 3 mars 2020 Staff

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Apprendre pas à pas

Lorsque j'ai regardé la quatrième couverture du deuxième tome de la petite faiseuse de livres, la première chose que j'ai faite, c'est frotter le coin vers le logo des Éditions Ototo. En fait, il s'agit d'un magnifique trompe-l'oeil qui continue également sur l'opposé, pour imiter un livre ancien et usé par le temps. J'adore me faire avoir comme ça, ces dernières années, il y a un véritable travail des mangakas à ce niveau, comme pour la couverture rigide en dessous qui est une véritable extension des bonus du manga... mais, chut, Maïn s'y repose, atteint d'une énième fièvre d'origine inconnue !

Effectivement, Urano Motosu, la bibliovore s'est réincarnée dans cette petite fille qui se retrouve dans un monde sans livres. Elle découvre toujours une vie sans technologie et sans moyens techniques modernes. D'ailleurs, dès le début, elle tombe de terreur en découvrant comment on tue un cochon afin de satisfaire les réserves hivernales de chaque habitant. On rit beaucoup de la naïveté d'une fille de la ville n'ayant connu que de la viande sous cellophane.

D'autre part, j'ai beaucoup apprécié le chapitre sur la couture de fleurs afin de préparer au mieux la coiffe de sa sœur Tuuli, qui va prochainement subir un baptême. Dès ma lecture, j'ai senti le travail de recherche de la dessinatrice Suzuka : on pourrait presque recopier facilement les gestes grâce à ses nombreuses cases. Le mot de la créatrice originale, Miya Kazuki, va dans ce sens à la fin.

Mais, d'autres intrigues secondaires seront tout aussi passionnantes, comme celui où le papa et son collègue Otto sont en concurrences, afin de satisfaire les moindres désirs de la petite Maïn. Ou celle où l'adulte enfermé dans un corps enfantin append l'alphabet de ce monde, puis à écrire son prénom, car sa santé est devenue trop fragile pour suivre ses amis. Les cours de cuisine avec un fruit issu de la fantaisie sont très drôles, car on ne sait pas vraiment qu'en faire quand on le voit. Il rappelle également que le besoin premier en pleine rudesse hivernale est de manger, et si on peut s'amuser un peu alors, cela devient un moment inoubliable.

Pourtant, on oublie jamais l'histoire principale qui est de fabriquer un livre. On touche ce bonheur sur la fin, mais du coup, est-ce que tout va se terminer avec ce passage ? Une petite surprise finale qui peut « éclater » ! Pourtant, je vous rassure tout de suite, cette série pour les amoureux des livres sera bien en sept tomes.

En bref

« Pour, la première fois depuis que j'ai commencé à vivre ici en tant que Maïn, j'ai l 'impression d'avoir souri naturellement. »

9
Positif

Un bonheur simple de la vie de tous les jours se situe entre ses pages

Des personnages remplis de bons sentiments

Les décors en bois toujours aussi bien réussis depuis le début

De très bonnes idées exploitées pour chaque chapitre

Vous allez avoir envie de vous mettre à la couture !

Negatif

Une série qui vous rendra encore accroc !

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