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Critique de Act-age #1

par Auray le mar. 16 juin 2020 Staff

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Moteur... Action !

Act-age est l'un des petits derniers du magazine de prépublication du Shonen Jump. Il se distingue déjà des autres récits par sa thématique : le monde du cinéma. Et pour ça, rien de plus logique que d'avoir un réalisateur pour signer des story-boards. Tatsuya Matsuki va nous poser dans ce premier volume les bases de son décor fantasmé.

Kei Yonagi est plutôt jolie avec sa petite mèche rebelle, mais ce n'est pas cette distinction physique qui va faire chavirer vos cœurs, non, c'est plutôt le fait que c'est seule qu'elle subvient aux besoins de son frère et de sa sœur. Du coup, on n'est pas étonné du fait qu'elle arrive pour survivre, face à la dure réalité, à plonger dans un film, ou dans un autre personnage d'une façon surréaliste. Sa rencontre avec un réalisateur facétieux, Sumiji Kuroyama, va être déterminante pour son avenir dans le cinéma, qu'elle a toujours désiré tout bas.

Ce qui est incroyable avec ce manga, c'est que l'on se dit pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt ? Le star-system est incontournable aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, et le mettre à la sauce Nekketsu lui sied tellement bien. Car les codes sont bien présents, comme les origines de notre future star, qui a un père absent et une mère décédée. De plus, elle sait apprendre de ses échecs, tout en se relevant toujours, le tout, poussé par le fait de sortir enfin de la misère son frère et sa petite sœur.

Mais le métier d'acteur est complexe avec ses différentes méthodologies. Kei a sa méthode très personnelle avec le système Stanislavski où elle arrive carrément à rentrer dans la peau de son personnage. Mais arrivera-t-elle à se retenir par exemple, lors d'un faux meurtre sur la place publique d'un jeune garçon ? Sa façon de faire peut-être dangereuse pour soi, comme pour les autres acteurs ou actrices qui l'entourent. Un moyen difficile pour se faire une place au chaud dans ce monde codifié, certains l'aduleront, comme d'autres l'exécreront.

Graphiquement, Shiro Usazaki a le trait fin et expressif. Plutôt classique avec ses yeux larges et énormes, il saura mettre en valeur les scènes importantes, tout en n'omettant pas de bien distinguer ses différents personnages très vite sympathiques, voire drôles malgré eux, ou tantôt détestables.

Ce premier tome pose les jalons d'une histoire qui se veut d'entrée de jeu ambitieuse. Il s'appuie certes sur des codes déjà vus de multiples fois, mais le monde du cinéma n'aura jamais été autant à portée de main d'une manière que l'on adore tous. Kei, sa famille ou encore le réalisateur Sumiji vont vite faire partie de votre quotidien, lorsque vous aurez lu les deux premiers mangas.

En bref

« Devenir quelqu'un d'autre que soi-même... est un art dangereux ! »

7
Positif

La tendresse qui émane de kei et sa famille

La naïveté de celle-ci

La malice de Sumiki

Le monde du cinéma à la sauce Nekketsu

Negatif

Un premier tome qui pose tranquillement ses bases, mais attention le deuxième va carburer (bravo aux Éditions Ki-Oon d'avoir sorti en même temps ces deux-là) !

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