C’est en me basant sur les échos (positifs) des membres de MS que je me suis lancé dans la lecture de cette série. Et quelle claque ! Jamais un shojo ne m’a autant touché que celui-là. À la fois bouleversant, mélancolique, profond et envoûtant, le Sablier est un titre où des thèmes très durs, comme le suicide, sont abordés. L’histoire est servie par des dessins délicats qui réussissent à nous faire partager les multiples émotions que ressentent les protagonistes. Leur retranscription est vraiment ahurissante de réalisme. Je me suis très facilement laissé attendrir par l’histoire de An. L’auteure a fait mouche à chaque fois en touchant la corde qui m’a fait vibrer. J’ai été happé par cette histoire captivante, et presque à chaque instant, plongé dans un flot d’émotions : j’ai ressenti les peines, les joies, les angoisses et les déceptions de l’héroïne, et j’en suis même venu à espérer qu’elle se sorte de ses déboires sans trop de séquelles. Un véritable coup de maître de la part de Hinako Ashihara. Peu habitué aux lectures shojo, je n’ai certes pas beaucoup d’éléments de comparaison, mais force est de constater que j’ai été tenu en haleine du début à la fin. Cette œuvre est, pour le moment, la plus poignante des histoires d’amour qu’il m’ait été donné de lire. À l’heure actuelle, il s’agit sans conteste du meilleur shojo de ma mangathèque ! Un incontournable !