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Critique de Livewire

par ScoobyDam le mer. 23 sept. 2020 Staff

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Manipulations psio-politiques

Je l’attendais avec impatience et il est là! Le recueil des 12 épisodes de la série Livewire. L’action se déroule après Harbinger wars Black out et sur la période de l’album Vie et mort de Toyo Harada (que je vous recommande vivement). L’éditeur annonce une porte d’entrée possible sur le personnage mais, personnellement, en me mettant dans la peau de quelqu’un qui ne connaît pas du tout ni l’univers Valiant, ni l’histoire des Harbinger (et suites), c’est quasi incompréhensible; le résumé resituant l’action étant très bref et le récit faisant référence plusieurs fois à certains événements. Ayant totalement adoré Harbinger, Imperium et Vie et mort de Toyo Harada, mais ayant moins apprécié les Harbinger Renegade et Harbinger wars Black out, je ne savais pas trop à quoi m’attendre.


Bref résumé: Après avoir plongé le monde dans une période sans électricité, Livewire se cache et est activement recherchée par le gouvernement américain la considérant aujourd’hui comme une terroriste. On suit alors sa réhabilitation vis-à-vis de l’opinion publique au travers des combats pour sa survie et celle des psiotiques et des manipulations politiques.


L’album est découpé en 3 parties représentant 3 runs assez différents sur le ton du récit et avec des dessinateurs différents.

Le premier récit ne m’a pas emballé. L’histoire est plate, c’est du déjà vu, ça fait très X-men; la lutte entre les psiotiques et les humains, avec une sorte de résistance qui se développe. Je me rends bien compte que ce rapprochement peut être fait depuis Harbinger, mais c’était tellement bien écrit qu’on le voit à peine. Ici, c’est plutôt flagrant. Au dessin, Raul Allen et Patricia Martin, 2 dessinateurs complémentaires que j’aime beaucoup, mais ici j’ai été déçu. Le dynamisme ne rend pas bien, même les scènes de combat semblent figées. C’est dommage parce que les personnages sont beaux et expressifs.

Le second récit est celui que j’ai préféré, de loin. On y retrouve l’ambiance Harbinger. Pour faire rapide, le gouvernement décide de mettre en place une sorte de fondation pour utiliser les psiotiques, officiellement en les aidant à s’intégrer à la société humaine. C’est vraiment un bon récit, même si j’aurais apprécié une apparition de Bloodshot qui aurait eu sa place, mais là n’est pas le propos. Ce qui a pêché ici pour moi, c’est le dessin. N’étant pas un grand amateur du style Kano, j’ai eu un peu de mal avec ses personnages mais la narration est très intéressante.

Pour la troisième partie, je n’ai pas trouvé ça exceptionnel. J’aime bien le côté manipulation politique que Vita Ayala met largement en avant mais ce récit n’est absolument pas indispensable. J’ai été surpris par le trait de Tana Ford que je ne connaissais pas. Il m’a fallu quelques pages pour commencer à l’apprécier mais au final, cela donne un style intéressant.


Sur les trois récits la colorisation est jolie. Les jeux de lumières sont chouettes et selon le style de dessin, la colorisation colle bien au trait.


Pour résumer, je noterai chaque partie pour faire la synthèse pour ma note finale:

  • Partie 1 - 5/10

Partie 2 - 7/10

Partie 3 - 6/10


Les couvertures sont toutes présentes et vraiment très belles. Dans plusieurs styles différents suivant le run, je mettrai en avant celles de Kenneth Rocafort qui sont vraiment magnifiques.


Mais dans l’ensemble, cette histoire n’est pas indispensable au run Harbinger. Ce n’est pas le pire récit mais clairement pas le meilleur (en même temps, la barre est haute).


Pour l’édition, il y a un joli travail de la part de Bliss. Les matériaux sont toujours très agréables, le papier ni trop mat ni trop brillant. Et j’ai été étonné par le poids; je m’attendais à galérer à le tenir mais l’album reste relativement léger et se prend bien en mains.

La galerie de couvertures en fin d’édition est un plus non négligeable, surtout quand on voit les artistes qui ont contribué.


En bref

Cet album compile les 12 épisodes de la série Livewire. C’est donc un tome unique s’intégrant au run Harbinger et se déroulant après Harbinger wars Black out. On y suit Livewire qui tente de se refaire une place dans la société après le grand Black out. Ce récit n’est pas indispensable, je ne vois pas comment il pourrait réellement impacter l’éventuelle suite des événements mais cela permet de savoir comment elle sort progressivement de sa cachette. Cela reste malgré tout une bonne lecture, mais sans plus.

6
Positif

L’édition

Les couvertures

La deuxième partie

Negatif

L’histoire n’est pas indispensable

Le trait en général que je n’ai pas trouvé exceptionnel

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