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Critique de Jour J #41

par vedge le lun. 28 sept. 2020 Staff

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Et les Beatles chantaient

Ce troisième tome clôt un triptyque que je nommerais bien, si j’osais, une uchronie révolutionnaire pragmatique.

Je plante le décor. De l’Oural à Gibraltar, l’URSS domine le monde. La lune est devenue un centre pénitencier autonome, géré par la mafia russe, sans gardien. La contrepartie est l’extraction et l’envoi par catapulte d’un minerai indispensable pour la survie industrielle de la société terrienne, dont ce minerai est la principale source d’énergie. Mais, dans cette uchronie, le peuple russe a gardé l’âme révolutionnaire qui lui fait défaut dans notre réalité et décidé de faire tomber le gouvernement en attaquant là où cela fait mal, sur la production lunaire et la transformation terrestre de la source d’énergie. Les forces semblent disproportionnées et à chaque instant la victoire peut changer de camp jusqu’à une pirouette scénaristique, qui ne manquerait pas de faire choir la queue de renard du crâne d’un dictateur américain actuel. Car une puissance vient à la rescousse des révolutionnaires pragmatiques pour transformer l’échec en hypothétique utopie.

Le dessin hyperréaliste semblable à des photographies retravaillées en dessin, donne un saisissant réalisme à cette histoire dense et bien construite. Un régal d’imagination.

En bref

Uchronie révolutionnaire et pragmatique dont ce tome clos un triptyque intense et délicieusement imaginatif sur un dessin hyperréaliste.

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