Vengeance sans fin
D’abord il y a le dessin. Rarement j’ai vu le blanc prendre autant d’importance, de nuances, et jouer pleinement son rôle de couleur. Le blanc n’est ni innocence, ni pureté, ni manteau qui recouvre la violence et la barbarie des combats et des trahisons. Au contraire, le blanc fait ressortir tout cela en l’amplifiant.
La série s’intéresse au destin croisé d’un esclave gaulois et de César qu’il croise et accompagne comme garde du corps, espion et combattant dans son ascension vers le pouvoir suprême. Une histoire de calculs politiques et de vengeances à plusieurs niveaux.
Bien menée, servit par un dessin explosif, brut, mais plein de nuances pour les expressions des visages des personnages, le récit se parcourt, haletant, au rythme rapide d’une mise en scène et d’une narration qui ne laisse nul repos.
« Ne jamais laisser à ton adversaire une chance de se relever : s’il est à terre, achève le, les morts ne se vengent pas » dit César à Coax. L’ancien esclave aurait dû faire sienne cette sentence ; il a rendu sa liberté à une femme dont la vengeance risque d’exploser. Mais attendons la suite…
En bref
Récit de combat et de vengeance entre barbares et romains, sur un dessin explosif qui magnifie le blanc
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