Critique de Les filles des marins perdus #1
par ginevra le mar. 15 déc. 2020 Staff
Rédiger une critiqueLe destin ne s'acharne pas toujours sur les malheureux.ses
Dans le superbe album "Le port des marins perdus", les lecteurs avaient fait connaissance avec les filles d'une maison de tolérance. Ce sont elles les héroïnes de ce nouvel album. Les anciennes sont toujours aussi généreuses et aimables bien que perturbées par la disparition de Rebecca. Mais un petit groupe de nouvelles arrivantes n'a pas le même esprit. Dans ce tome, nous découvrons Tane, marin maori, qui va être embauché comme "videur" par le Pillar to Post. Il est vrai qu'il est d'une stature imposante et très fort bien qu'il soit manchot. En parallèle, le capitaine Yasser Allali est chargé d'une mission secrète par l'amirauté… mission qui intéresse les français, semble-t-il. La 2e partie de l'album est consacréé à Lizzie qui va filer le parfait amour avec Jeremy Gray, jeune naturaliste de bonne famille.
Le début du livre reprend l'épilogue du précédent, mais nous y apprenons que le capitaine Allali n'assistera pas au dîner prévu. J'avoue avoir été un peu déçu par le changement de style des dessins puisque le crayonné en N&B est devenu une ligne claire en couleurs. Tane est un clone du Queequeg de Moby Dick d'Herman Melville avec un physique hérité du demi-dieu Maui du dessin animé Vaiana de Walt Disney Pictures… à part le bras gauche manquant. La fin de l'album laisse présager une suite mouvementée sur fond d'espionnage sur l'oreiller au bénéfice de la France.
Cela dit, l'histoire est bien construite, les filles du Pillar to Post sympathiques (enfin plus ou moins) et les divers personnages masculins intéressants. Les dessins fins et la colorisation lumineuse sont un atout supplémentaire.
À quand la suite?
En bref
La reprise de personnages du livre "Le port des marins perdus" est faite en couleurs cette fois-ci. Le début d'une grande aventure sur fond d'espionnage français à Plymouth.
Positif
La suite d'un grand album
personnages intéressants
beaux décors
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