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Critique de Fantastic Four #8

par Le Doc le sam. 9 janv. 2021 Staff

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Prisonniers du Maître des Maléfices !

Après un divertissant épisode 7 aux airs de série B de S.F., Fantastic Four #8 marque la première apparition d'une nouvelle figure sinistre (surtout avec la grimace figée que lui donne Jack Kirby) de la galerie de vilains des 4 Fantastiques. Phillip Masters, alias le Puppet Master (littéralement le maître des marionnettes, devenu le Maître des Maléfices en version française), a le pouvoir de contrôler psychiquement les individus avec des pantins conçus à partir d'une argile radioactive. Pour ses débuts, l'origine de l'argile n'avait pas encore été dévoilée, Masters se lance des expérimentations, manipule un pauvre gars, retourne la Chose contre ses amis et déclenche une émeute pour vérifier l'étendue de son emprise sur les gens.

Des péripéties menées sur un rythme soutenu qui n'oublient jamais le côté humain car l'histoire présente également un personnage très important : la sculptrice aveugle Alicia Masters, la belle-fille du méchant et grand amour de Ben Grimm. Comme on l'a vu auparavant, la Chose avait des sentiments plus qu'amicaux envers Sue, un amour non partagé. Lorsqu'il rencontre Alicia pour la première fois, Ben est contrôlé par le Maître des Maléfices qui a déguisé sa belle-fille en Fille Invisible (histoire de montrer qu'il peut aussi faire de sa seule proche parente une marionnette de taille humaine ?).

Ben échappe au contrôle de Masters grâce à la dernière formule de Reed qui lui fait retrouver sa forme humaine. Brièvement, car il se rend compte qu'Alicia, qui avait vu la noblesse, la gentillesse en lui sous son aspect rocailleux, ne le reconnaît plus. Ce qui ajoutera un élément supplémentaire au dilemme de la Chose : il a enfin rencontré quelqu'un qui l'aime mais pendant longtemps il pensera qu'Alicia le préfère en tant que Chose.

La douceur d'Alicia ne doit pas faire oublier que Stan et Jack ne l'ont pas présentée comme ils auraient pu le faire avec d'autres protagonistes aveugles : elle ne se déplace pas avec des lunettes teintées et une canne comme Matt Murdock et elle est d'une grande importance dans le dernier acte, lorsqu'elle se rend finalement compte de la vilénie de son beau-père. Elle a une véritable force en elle, qui vient notamment de sa compréhension de l'autre (ce que l'on reverra notamment avec le Surfer dans l'excellente "Trilogie Galactus").

En bref

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