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Critique de Eat and love yourself

par Korail le mar. 16 févr. 2021 Staff

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Dis-moi ce que tu manges... etc

Mindy a 27 ans, elle travaille dans un café à Montréal, elle est timide et mal dans sa peau. Sa vie, ses pensées, sa réalité sont passées au travers du prisme de son obsession pour ce qu'elle mange entre crises de boulimie, restrictions et vomissements. Un soir, elle achète une tablette de chocolat, et le message, « Eat and love yourself », va initier le début d'une introspection. La mise en image de cette introspection avec un « double silencieux » contribue à l'intérêt de cet album. On va suivre Mindy dans un aller-retour entre le présent de sa tentative d'acceptation de soi et des scènes marquantes de son enfance et de son adolescence.

Les couleurs girly et acidulées -qui m'ont un peu gênée au départ- servent finalement plutôt bien le sentiment de trop plein de cet album : trop de nourriture, trop de critiques, trop d'efforts, trop de normes de beauté... Elles plairont sans doute plus à un public ados ou jeunes adultes.

On va avoir envie de protéger Mindy de tous ceux qui lui font des remarques par cruauté ou, pire, par amour et pour son bien. On va avoir envie de l'accompagner dans sa lutte pour s'accepter. Parce qu'on la trouve belle et touchante. Comme elle est.

En bref

Mindy a 27 ans et souffre de troubles du comportement alimentaire. Un soir, un message sur une tablette de chocolat « Eat and love yourself » va initier une introspection : à travers des aller-retour entre le présent et les scènes marquantes de son passé, on la suit dans sa recherche d'explications et d'acceptation.

6
Positif

body positivisme

thème du trouble du comportement alimentaire

point de vue

mise en image de l'introspection

Negatif

propos parfois un peu clichés

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