A nous la liberté

Eugénie est une fille très intelligente qui aide son oncle policier à résoudre des enquêtes. Février 1885, c’est entouré de deux de ses amis, Charles un orphelin sans abris et Arthur un apprenti vitrier, qu’Eugénie va résoudre un problème d’envergure, la disparition de la statue de la liberté.

Côté scénario, on sent que c’est pour un public jeunesse. Les enquêtes sont vraiment résolues très facilement et les indices laissés sont assez gros et très facilement lus. Pour autant, c’est une lecture que j’ai appréciée. Le trio d’amis est assez touchant avec Eugénie plutôt intelligente, Arthur le maladroit et Charles le costaud de la bande. Et le fait de voir Jules Verne dans cette histoire apporte un plus je trouve.

Ce premier tome s’axe autour de la disparition de la statue de la liberté, la mission est confiée à l’oncle d’Eugénie qui part enquêter mais forcément pas au bon endroit. Eugénie et sa bande décident donc de résoudre l’affaire. Comme je l’ai dit la résolution reste très enfantine mais qui conviendra parfaitement pour le public visé. Et c’est plein d’humour et d’action.

Côté dessin c’est très propre. Le Paris du XIXe siècle est bien représenté avec ses rues pavées et ses nombreuses calèches. On sent que la dessinatrice est habituée au dessin pour la jeunesse. Les scènes d’action qui « sortent » de la case sont particulièrement réussies.

Une très bonne série d’aventure jeunesse, pleine de fraicheur, agréable à lire avec une bande de gamins qui n’espèrent faire que le bien autour d’eux.