Tout Paris tremble

Paris, décembre 1885, on retrouve Eugénie l’apprentie détective en présence d’Arthur, toujours en quête d’une vitre cassée. Ils se retrouvent chez un couple, pour un carreau cassé. Mais voilà que la maitresse de maison surgit, il y a eu un vol. Ni une, ni deux, la confrérie de Vidocq doit se reformer pour résoudre cette affaire. L’heure est grave, « tout Paris tremble ».

Quel plaisir de retrouver cette bande copain. Entre Eugénie l’intrépide détective, Arthur le romantique et Charles le bagarreur, ce trio de choc est toujours prêt à relever les nombreux mystères que Paris recèle.

Côté scénario, c’est assez original et plein d’action. Après une mauvaise chute, l’oncle Edmond se retrouve à l’hôpital et confie l’enquête à sa nièce. La bande est alors reformée et commence à enquêter. Très vite des correspondances apparaissent, direction la fête foraine. Sur place ils découvrent un « korrigan » qui leur confie son terrible secret de famille. L’histoire est bourrée d’humour, notamment avec Arthur. On n’a pas le temps de s’ennuyer, l’enquête avance vite et les rebondissements sont très nombreux.

Les dessins sont toujours aussi beaux. Avec les costumes du 19è siècle, les voitures à cocher, ou encore la découverte du falotier avec le personnage de Denise. Le Seul regret, on ne voit pas aussi bien Paris que dans le premier tome, ici les personnages sont surtout enfermés dans différents lieux.

Au final, ce tome 2, les korrigans d’Austerlitz, est dans la veine du premier tome. On en apprend un peu plus sur les personnages et les caractères se développent. L’histoire est prenante, pas de doute, c’est une très bonne BD.