Critique de Le canonnier de la Tour Eiffel
par Korail le mer. 7 avril 2021 Staff
Rédiger une critiqueCoup de foudre et coup de canon
Paris 1905 : chaque jour, le canonnier de la Tour Eiffel tire un coup de canon à midi pour permettre aux Parisiens de remonter leurs montres. En bas de la tour, Camille regarde le spectacle de marionnettes de Gédéon : Pierrot et Colombine. Il a sculpté les marionnettes et rêve de rencontrer sa Colombine. Et il la rencontre : elle s'appelle Valentine, est belle comme un cœur et il a rendez-vous avec elle le lendemain à midi. Mais le lendemain, à midi, il doit absolument remplacer le canonnier et ce n'est qu'un début : de rendez-vous manqués en rendez-vous manqués, on se ballade dans Paris à la Belle époque.
Sans être une série, Le canonnier de la Tour Eiffel est le premier opus d'un ensemble de titres qui se déroulera aux pieds de la grande dame de fer.
Cet album surfe sur la nostalgie de la Belle époque entre romances à l'ancienne et rencontre de métiers oubliés comme allumeurs de réverbères, premiers ministres de la mort et autre ramasseurs de mégots de cigarettes.
Les dessins sont beaux, Paris, ses habitants et leurs mimiques sont particulièrement bien représentés avec des couleurs douces. L'intrigue est légère avec tout de même des rebondissements et un final étonnant. Camille et Valentine sont attachants et on suit leurs pérégrinations avec plaisir... Pas sûre qu'on le dise comme ça, mais c'est une « feel good BD » !
En bref
Dans le Paris de la belle époque, chaque jour, à midi, le canonnier de la Tour Eiffel doit tirer un coup de canon pour annoncer l'heure aux Parisiens. Mais un jour, à midi pile, il a rendez-vous avec la femme dont il a toujours rêvé. Et c'est le début d'un festival de rendez-vous manqués. Une histoire d'amour tendre, de très beaux dessins pour un album léger qui fait du bien.
Positif
jolis dessins
nostalgie de la Belle époque
Negatif
intrigue un peu simple
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