Crise d'adolescence

Jérémy se réveille un matin, sans visage. Sa mère complètement abattue cherche de l’aide d’abord auprès de la police qui ne veut même pas se déplacer et ensuite auprès de l’Eglise, avec un prêtre qui pense que Jérémy est possédé.

En réalité, à la fois il subit de plein fouet son adolescence et à la fois on apprend petit à petit que son père a été enlevé par des ravisseurs en Afrique.

Côté scénario, on alterne deux périodes dans la vie de Jérémy. Celle du présent sans visage et celle un peu avant où on le découvre avec son amie Jessica. On le voit peu à peu s’enfermer et finalement perdre complètement son visage.

Je n’ai vraiment pas accroché à cette bande dessinée, peut-être trop métaphorique pour moi. J’ai eu beaucoup de mal à aller jusqu’au bout ne comprenant pas trop les propos des auteurs. J’ai quand même bien aimé les dessins, assez minimalistes, sans cases mais avec un joli jeu sur les couleurs et de belles pleines pages.

Une bd quelque peu fantastique et surtout très métaphorique sur la crise identitaire et autour de la culpabilité. En effet, rejetant son père au départ et voulant sa mort, il culpabilise de voir son père ensuite enlevé par des ravisseurs. Mais, une histoire qui ne m’a pas touché et auquel je n’ai pas accroché du tout.