Tarzan version OSS 117 Dujardin
Fantomar, héros musculeux au QI moyen, se définit lui-même simplement comme un homme, peut-être le meilleur des hommes. Car il est extrêmement difficile de ne pas être prétentieux lorsqu’on est le meilleur.
Nulle aventure ne le rebute, nul défi n’est à la hauteur de son immense talent. Omniscient, invincbl, il a l’extrême obligeance de partager toutes ses compétences avec un jeune padawan Azerbahidjong, à qui il tente d’inculquer une partie de ses immenses connaissances. Il sait aussi, parfois, s’abaisser à discuter avec les êtres faibles et fragiles que sont les femmes. Car il faut savoir faire preuve de bienveillance à l’égard des mal lotis de de l’évolution de temps à autre.
C’est donc un héros parfait, un arien sans peur et sans reproche que l’auteur nous présente.
Ne se remettant jamais en question, il traverse l’existence au travers d’un patriarcat carnivore et alcoolique assumé.
Le dessin, simple dans le trait, épuré dans les cases, est efficace quant à la narration, avec des couleurs vives qui ne dépareillent pas avec le ton du récit.
Une critique délicieusement satirique des surhommes des années cinquante, en BD ou en films, dont la disparition, comme celle des dinosaures, n’est pas confirmée, du moins sur l’île d’Octavia.
En bref
Une critique délicieusement satirique des surhommes des années cinquante, en BD ou en films, dont la disparition, comme celle des dinosaures, n’est pas confirmée, du moins sur l’île d’Octavia.
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