Une conclusion utopique réussie !

Ce second et dernier tome conclut de façon magistrale un diptyque atypique. On retrouve notre héros, Ishoa, qui continue sa mission malgré les nombreuses pertes humaines. Il s’avance toujours plus profondément sur la planète tentant d’atteindre son but, retrouver le professeur Kurtz disparu, et découvrant au fur et à mesure l’étendue des mystères qu’elle abrite.

L’histoire avance et permet dès la fin du premier tiers de l’album de finir la quête et d’arriver enfin au but. La suite permet de comprendre cette planète, Arcadia, mais aussi ce qui a amené Kurtz sur la planète.

Je n’en dévoilerai pas plus mais j’ai beaucoup apprécié cette conclusion, certes un peu utopique, mais qui sort un peu des sentiers battus pour offrir aux lecteurs une vision du monde comme il en existe beaucoup d’autres.

Peut-être que certains seront plus touchés que d’autres par la conclusion et les différents messages que veut faire passer l’auteur, mais je n’ai pas été insensible à cette lecture. Au-delà de l’histoire, les réflexions qui y ont cours, même si ce n’est pas forcément nouveau, ont et auront un impact sur ma vision de ce qui nous entoure, nous qui sommes si peu de choses.

Un joli space opéra mêlant science-fiction et philosophie bien rythmé, bien dessiné qui se conclut de façon magistrale en seulement deux albums. Un excellent moment pour ma part notamment par cette fin surprenante que je n’aurai jamais pensé trouver dans ce diptyque vu comme tout cela avait commencé. Une jolie surprise !