Une histoire de samuraï, bourrée de références

Après avoir sauvés le Japon du terrible Samuraï noir, Honjo Toshimichi et ses 3 amis décident de cacher son armure pour éviter une nouvelle catastrophe. Mais une personne a réussi à subtiliser le casque. 400 ans plus tard, on suit Katsuo, un jeune lycéen, qui préfère largement jouer aux jeux vidéo ou lire des mangas que suivre son entrainement de kendo avec son grand-père, descendant d’Honjo. Une nuit, où Katsuo a dû mal à s’endormir, il enttend son grand-père et le suit discrètement dans une pièce de la maison où il découvre un sabre. En le touchant il se retrouve transporté dans le passé et rencontre alors son aïeul, Honjo et Naomi, une combattante hors pair. Tous les trois vont alors être embarqués dans une quête pour empêcher le retour du Samuraï noir.

Le scénario reste assez classique. Une bande de pote affrontent et terrassent un terrible ennemi, mais celui-ci se réveille quelques années plus tard. C’est classique mais terriblement efficace. Déjà parce que ça se passe dans le japon médiéval avec des samurais ^^ blague à part c’est surtout parce qu’on ne s’ennuie pas et qu’on s’attache très fortement à tous les protagonistes de l’histoire. Que ce soit côté gentil avec Katsuo et la référence à Naruto ou alors côté méchant avec notamment les sbires de Yoko, Nezumi, Ushi et Zou et encore plus quand on lit les références en fin d’album.

J’aime beaucoup également quand un héros de nos jours se retrouve propulsé par hasard dans le passé, à l’image de la BD FRNK, ça permet d’apporter beaucoup d’humour, tellement le personnage se sent perdu par moment.

En ce qui concerne les dessins, j’ai beaucoup aimé. L’auteur nous précise en fin d’album, avec ses recherches graphiques, les nombreuses références. Et en grand fan, j’en avais repérées quelques-unes. Ça va de Naruto, Akira, les chevaliers de Zodiac ou encore des tortues ninja. Et dans les combats, qui sont pour le coup, superbes, on peut y voir je pense des allusions aux scène de combat dans Dragon Ball. Notamment dans la page 52, où Katsuo affronte le Samuraï Noir. J’ai adoré la chambre de Katsuo également, remplie de références.

En dehors de toutes ses références, je trouve les personnages très réussis avec un trait fin, ils sont très expressifs et surtout très dynamiques. A l’image des animés, Raoul Paoli, joue beaucoup avec un halo autour des personnages pour accentuer l’action, j’aime beaucoup. Et enfin, les paysages, s’en trop être vraiment détaillés, sont particulièrement réussis. Les dessins participent donc entièrement à la réussite de cet album.

Au final, Katsuo, le Samuraï noir, jongle avec une histoire mêlant le Japon de nos jours et du passé avec de superbes dessins. C’est très plaisant à lire et vraiment on désire connaître la fin même si comme je l’ai déjà dit, tout est relativement classique dans le déroulement. Si vous adorez l’univers du Japon médiéval et tous les héros qui vont avec, cette bd est carrément faite pour vous.