Retour dans le Japon moderne

J’avais particulièrement aimé le tome 1, et j’avais hâte de lire ce tome 2. C’est chose faite. Voici le verdict.

On avait laissé Katsuo empruntant le portail pour revenir dans son époque. Mais celui-ci n’a pas été le seul à le traverser. Et surtout l’armure avait disparu, volée par Yoko, qui à cette époque, cherche également à faire le mal. Katsuo et son père découvre par hasard un prospectus. Et pendant ce temps-là, au temps du japon féodal, Honjo et Noami, qui ont vu Yoko traverser, décident eux aussi de trouver un portail pour le rejoindre et l’aider dans son combat. Ils partent alors à la recherche d’un gardien immortel, Daisuke. Les voila réunis, pour arrêter Yoko.

Un tome 2 qui se déroule dans le Japon moderne, on y voit des motos, le quotidien au lycée, les Yakuzas et surtout la grande nouveauté du 21ième siècle internet. L’objectif pour Yoko est simple, ouvrir la porte entre les mondes et plonger l’humanité dans les ténèbres. A l’image du tome 1, des trahisons vont avoir lieu et surtout un super combat final. Avec des pouvoirs sortis dont ne sait où, Katsuo est véritablement transformé, plus besoin de l’épée des dieux, c’est un véritable Super Sayan ^^ et pourtant comme le dit Yoko, le ver est déjà dans le fruit, la suite risque d’être terrible. Le rendez-vous est pris pour le tome 3.

Les dessins de Raoul Paoli sont toujours autant agréables à regarder. Plein de dynamisme, d’expressivité, une grande réussite qui participe grandement au plaisir de lecture. Les phases de combat sont toujours aussi bien, avec de bonnes grosses onomatopées « BLING, CHKRAA, CHLING, il me manque que le WIZZ et on est en plein Comic Strip de Serge Gainsbourg. Blague à part, c’est vraiment top !

Au final, ce tome 2, les guerriers du temps, est encore une fois une vraie réussite. J’ai passé un excellent moment, et le petit Raphael qui me demande depuis un an quand est-ce que sort le tome 2, va être ravi.