l’union fait la force

Super Groom est une sorte d’anti-superhéros. Il n’est ni le plus fort, ni le plus courageux, mais sa morale et ses principes lui font prendre tous les risques et c’est ce qui le rend sympathique à nos yeux.

Dans ce tome, il est enlevé et forcé à participer à un concours mondial de super héros. Ses adversaires semblent mieux équipés et plus forts que lui. Il ne peut compter que sur les potions et gadgets de son ami, le Comte de Champignac et sur l’aide de ses amis pour espérer vaincre.

Car, dans la plupart des épreuves, il s’agit de vaincre ou mourir.

A travers ce récit de superhéros bio mécaniques, opposés à l’ingénuité apparente du jeune Spirou, les auteurs passent un certain nombre de messages, depuis l’urgence climatique, jusqu’aux valeurs de solidarités.

Ils le font à travers une BD au format, aux dessins et à la mise en scène résolument comics, permettant de toucher un nouveau public, que celui de la série mère Spirou et Fantasio.

C’est bien vu et bien réalisé, sans parodier, mais en trouvant un fil conducteur et une atmosphère propre.

Ce deuxième tome, met Super Groom face à des superhéros plus puissants et plus entrainés que lui au sein d’un un combat sans merci. Il permet aux auteurs, à travers un comics plein d’énergie et de rebondissements, de proposer l’entraide et le collectif comme solution aux maux de notre temps. Super Groom fait de chaque lecteur une partie d’un superhéros collectif.