La fin !

Après plusieurs années de parution, nous arrivons à la fin de « This teacher is mine ». Une romance lycéenne qui finit par ne plus en être une, et qui nous montre l’évolution d’une relation sur le long terme.

C’est sûrement la plus grande force de cette série : à chaque tome, l’avancée de l’intrigue était considérable. Tout en restant dans la bienveillance, notre petit couple surmontait les obstacles qui se dressaient. J’en avais un peu marre des romances qui mettent en avant les « mauvais garçons » et le « fuis-moi, je te suis et suis-moi, je te fuis ».

Ici, ça a toujours été doux et sain, malgré les épreuves qui n’ont pas été anodines. Evidemment, on est restés dans l’aspect romance lycéenne par excellence. Même quand An est passée à la fac, elle avait toujours un grand côté enfantin et a eu du mal à mûrir. C’est peut-être l’un des principaux défauts de la série : An est constamment mise en avant comme une enfant.

Concernant la fin de série, c’est ce à quoi on aurait pu s’attendre. Elle est satisfaisante en soit, on sait ce que deviennent An et Ryohei. On peut donc quitter cette série sans frustration à ce niveau-là. Malheureusement, du côté de Kimishima, je ne pourrais pas en dire autant. Dans les derniers tomes, on a découvert ce qu’il devenait à la fac, et l’évolution de ses sentiments. Je sentais qu’on tenait le bon bout.

Mais l’autrice a décidé de faire de lui un chevalier servant jusqu’à la fin. Et cela n’arrive jamais. Il aurait mérité autre chose et pas une fin ouverte frustrante alors qu’on l’a suivi sur bons nombres de chapitres depuis quelques tomes. Quel intérêt de développer sa vie amoureuse pour revenir en arrière ensuite ? Même après le mariage de celle qu’il aime ou au moins aimait au lycée ?

Cela m’a beaucoup déçu et a beaucoup abaissé mon appréciation de ce dernier tome.