8

Critique de Irrécupérable #3

par Auray le mar. 16 nov. 2021 Staff

Rédiger une critique
La fin de son monde

En finissant le deuxième tome des intégrales d'Irrécupérable des Éditions Delcourt, j'avais un peu peur que le tout soit plus fade, alors que le premier tome était vraiment réussi. On va arrêter le suspense tout de suite, le troisième est digne des pouvoirs du cruel Plutonien ou de Tony, si on parle de son côté humain, enfin, le peu qui lui reste, bien sûr ! On va vite s'en apercevoir entre ces lignes !

Au départ, on prend un avant-goût du final en concluant par un petit combat hors de la planète qui servait d'asile psychiatrique. Comme je me doutais, notre méchant a créé une espèce de Syndicat du Crime ou plutôt une Suicide Quad, vous comprendrez ce que je veux dire lors de votre lecture, j'en reste persuadé. Il n'empêche que le tout décolle de suite.

Après, on suit plus personnellement quelques figures historiques. Un exemple ? On retrouvera rapidement les jumeaux héroïques qui ont une révélation incroyable à nous faire. Celle-là, je ne l'avais vraiment pas vu venir d'ailleurs. On se rapprochera aussi du politicien par intérim à la tête des États-Unis. Lui aussi va devoir prendre une décision qui fera écho au pire passage de l'Histoire des Hommes.

Mais, on a beau dire, c'est le Plutonien qui nous fascine depuis le départ, et c'est encore lui, via la rencontre de ses « parents », qui nous permettra de revenir une dernière fois sur son passé originel. Lors de la suite, j'étais ravi, car l'homme qui se mettra le plus en travers de sa route, c'est le plus réfléchi du groupe, Qubic, même si on sera encore surpris par le perfide Modeus et la ravissante Bette dans certains moments.

Du coup, on passera vite sur le récit bonus sur Max Damage, un ennemi fabriqué de toute main lors de l'enfance terrible du Plutonien... contrairement à sa découverte passionnante juste avant ! Les dessins d'Howard Chaykin rappellent un peu ceux de Judge Dredd, c'est donc pas du tout désagréable quand même ces six pages. On finit toujours sur une galerie de couvertures avec, cette fois, Trevor Hairsine (Eternity chez Valiant) ou Matteo Scalera (Black Science, Wolverine and the X-Men).

Un dernier mot sur les dessins issus de ce tome. Nous avons déjà parlé de l'incroyable travail sur la série de Peter Krause. Ici, il est rejoint par Diego Barreto (Escape frome New York aux Éditions Réflexions) et Damian Couceiro (Old Man Logan). On aperçoit la différence, mais rien de bien méchant, même si ça surprend dans ce final qui rendra hommage, encore une fois, au monde super- héroïque.

Irrécupérable est une véritable démonstration de la part de Mark Waid comme quoi un bon scénario peut être est une force. Il faut lire cette série quand on pense avoir fait le tour de ce type de récits. Il permet alors de vraiment souffler un peu, tout en admirant les véritables clins d'oeil aux différents créateurs du genre. Je ne sais pas si c'est un indispensable, mais vous aurez, c'est certain, un véritable bon moment de lecture. Vous pouvez le mettre à côté de The Authority par Warren Ellis et Bryan Hitch, car je pense sincèrement, que les deux lectures sont compatibles. À noter que pour l'instant, Incorruptible issu de ce même univers n'est pas prévu au programme. À suivre !

En bref

« Il réduira le monde en cendres si on ne l'élimine pas maintenant !»

8
Positif

Un très bon tome dans sa totalité

Toujours un bon scénario et des dessins très agréables

Qubic, mon héros !

La surprise de Bette et des jumeaux, ou encore, de Max Damage !

Un bon final qui rend toujours hommage aux meilleurs des super-héros

Negatif

Auray Suivre Auray Toutes ses critiques (936)
Autres critiques de Irrécupérable
Boutique en ligne
29,95€
Boutique en ligne
29,95€
Boutique en ligne
29,95€
Boutique en ligne
29,95€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)