Critique de Marvel-verse - Les éternels
par Le Doc le lun. 22 nov. 2021 Staff
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Nouveaux venus sur grand écran dans le 26ème long métrage du Marvel Cinematic Universe, les Eternels, créations du King Jack Kirby, ont souvent connu des périodes où ils ont été un peu "délaissés" par l'éditorial Marvel. Par exemple, vingt ans séparent la série de Peter Gillis et Walt Simonson de celle de Neil Gaiman et John Romita Jr. Entre ces dates, les Eternels, êtres surpuissants issus des manipulations génétiques des Célestes, ont été les invités de séries comme Avengers et Heroes for Hire et ont eu droit à quelques numéros spéciaux histoire que les lecteurs ne les oublient pas.
Sorti en 2000 et resté jusque là inédit en V.F., New Eternals : Apocalypse Now s'inscrivait dans l'intrigue autour d'Apocalypse et des Douze qui touchait les comics mutants à la même période pour une longue aventure dont le but était de donner aux Eternels un rôle un peu plus pro-actif en faisant d'eux une nouvelle équipe de super-héros, La Nouvelle Espèce (mouais). Une idée qui a fait long feu puisque cette déclinaison de l'équipe n'est jamais réapparue par la suite.
Les premières pages du scénario de Karl Bollers et Michael Higgins montrent plusieurs Eternels intégrés chez les humains être rappelés à la cité d'Olympia suite à un appel d'urgence. Je me suis creusé la tête pour savoir qui était ces personnages et c'est après lecture que j'ai appris qu'ils avaient été créés pour l'occasion (c'est là que le manque d'articles des mini-anthologies Marvel-Verse se fait sentir, un peu plus de contexte aurait été bienvenu). Ils rejoignent donc les Eternels déjà connus...Ikaris, Circé, Thena...qui doivent à la fois faire face à la résurrection du père d'Ikaris et à l'attaque apparamment lancé par les humains sur la cité des Déviants. Apparemment car dans l'ombre, Apocalypse tire les ficelles...
Cet Apocalypse Now est un bon one-shot : l'entame est percutante, les présentations des nouveaux Eternels s'enchaînent bien (malgré mes interrogations intitiales) et s'il y a bien quelques lenteurs par la suite, le dernier acte est mouvementé. La partie graphique signée Joe Bennett est de qualité, bien adaptée à cette optique plus super-héroïque...mais qui sonne tout de même comme le prologue d'une nouvelle ère qui n'est jamais arrivée...
Les deux autres épisodes choisis pour compléter le sommaire, Incredibles Hercules #116 et Hulk #49, illustrent bien l'utilisation qui a été faite des Eternels pendant toutes ces années : Ikaris et ses complices n'y ont qu'un rôle secondaire et le Hercules, aussi divertissant soit-il, tombe dans le cliché des héros qui se battent sur un malentendu. Quant au Hulk, c'est l'un des épisodes les plus faibles du run de Jeff Parker.
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