Une maison pas si vide que ça

Comme dit dans le chapitre 6, notre héros œil-lance a la mémoire en lambeaux et va tenter de se rappeler des évènements de son enfance qui vont lui permettre d’avancer dans son enquête. Souvenez-vous, de sinistres momies de jeunes filles sauvagement assassinées sont retrouvées à l’identique dans la cité de Tenochtitlan. Un acte 2 qui nous plonge dans l’enfance des héros. Et qui va enfin permettre la rencontre entre serpent et œil-lance qui ne s’étaient pas vus depuis une quinzaine d’année. Vont-ils enfin collaborer ensemble ?

Un scénario encore une fois hyper bien soigné. L’alternance entre les moments du passé et ceux du présent nous en apprennent toujours plus sur les relations entre les personnages. Cet acte 2, nous montre comme le titre l’indique, un peu plus maison-vide. C’est très agréable de voir l’évolution des personnages dans le présent, et grâce à une nuit passée dans leur enfance, maison-vide 15 ans après va se rappeler d’une terrible conversation entre leur maitre et des prêtres. Au final, l’enquête avance très peu, on ne sait encore rien du mystère qui entoure Tenochtitlan mais c’est pas grâce tant se sont les personnages qui prennent de plus en plus de place avec un développement assez précis de chacun d’eux.

Les dessins sont superbes, comme dans le tome 1. On retrouve la patte de Hub. J’aime beaucoup le traitement des couleurs en fonction du présent ou du passé. Hub a inventé à nouveau un univers somptueux au cœur de l’empire Aztèque.

Au final, le Serpent et la Lance, maison-vide, est un coup de cœur. Que ce soit les dessins ou le scénario basé sur une enquête en pays Aztèque. J’aime particulièrement découvrir l’évolution des personnages à 15 ans d’intervalle. La seule déception c’est de ne pas avoir eu un acte 2 aussi fournit que l’acte 1. Mais les 110 pages se lisent d’une traite et on a qu’une hâte découvrir l’acte 3 intitulé « Cinq-Fleurs ».