pi pop pidow pow

La peau de l’autre vice versa commence directement après les évènements du tome 1. Harvest ou plutôt Ferenc de Nostromo présente à l’Egyptian Theater son dernier film The wolfman of Salem. Après la diffusion Nostromo est acclamé et tout le monde veut le rencontrer dont son ami d’enfance Ross Manson.

Si j’étais sceptique après la lecture du tome 1, ce tome 2 m’a réconcilié avec cette aventure qui s’avère bien plus intéressante qu’au premier abord. Le scénario nous amène sur trois plans différents. A la fois la vengeance d’Harvest contre son ami Ross qui s’est approprié tout le triomphe d’une comédie musicale alors construite à deux. 

Les auteurs nous amènent également à suivre les traces d’un tueur en série qui sévit dans la ville.

Et enfin le carnet de note sur les greffes de la peau que Jason, le chirurgien, subtilise au Allemand pendant la guerre. Son propriétaire veut tout faire pour le récupérer, il menace alors Jason.

Du fait, on ne s’ennuie pas une seconde, ces trois éléments s’enchainent et on se retrouve très vite à tourner la dernière page. Et puis cette fin très originale, qui conclut parfaitement ce diptyque.

Rien à dire que le dessin si ce n’est que le choix graphique colle très bien à cette histoire avec un style un peu rétro et des couleurs vintages.

Au final, la peau de l’autre, offre une très bonne intrigue, des rebondissements, de la vengeance et une fin originale. Ce deuxième tome a su me captiver jusqu’au bout et me réconcilier avec un tome 1 qui a se contentait de poser les bases du scénario. Chapeau donc pour ce beau diptyque.