Une fin qui laisse sur sa faim

L'imprimerie des sorcières fait partie de la collection fantasy des Éditions Soleil. Il remplit jusqu'à maintenant parfaitement son rôle en proposant une série sans prétention, des dessins typiquement dans le genre que l'on peut attendre de ce genre de titre. Justement, aujourd'hui, les premiers chapitres sont complètement hors normes. Et ça, c'est plutôt bizarre. Regardons de plus près...

Jusqu'à maintenant, on avait surtout des missions pour l'imprimerie de grimoires de Mika, cette jeune première venue d'un autre monde. D'ailleurs, il faut rappeler que c'est un peu un otaku sur les bords, et, le premier chapitre l'invite justement à un jeu vidéo grandeur nature... sauf, qu'elle pourrait y rester pour toujours si elle ne résout pas l'énigme très rapidement.

Deux autres épisodes distincts font suite à ce dernier. Un gentil fantôme sera cette fois à « sauver ». En tout cas, il faut être prêt à l'adopter pour éviter que celle-ci fasse peur à tout le monde.

Enfin, le monde de la magie est en train de s'effondrer, et, il faut rendre visite directement à la reine des fées afin de résoudre ce nouveau mystère. La note finale renvoie à notre petite entreprise d'une manière obligée.

Car, la fin montre le bout de son nez. Et, on reste justement sur sa faim. Effectivement, l'auteur l'explique dans sa postface que le périodique s'est arrêté avec la crise liée au coronavirus qui, elle, commençait. Le Magic Marcket et ses dérivés ont alors stoppé net, il était alors difficile à ce genre d'histoire de survivre dans l'état actuel du marché.

On espère retrouver rapidement Mochinchi, qui, évidemment, accuse le coup, on le ressent. On souhaite la même chose au dessinateur Yasuhiro Miyama, rien que pour ses décors somptueux. Par contre, on espère qu'il ne reprendra pas un aspect physique caricatural comme celui donné à la reine des fées. On aura tout de même aimé cette courte expérience de l'imprimerie des sorcières, même si ce volume parle très peu de l'entreprise, au final. Et, justement, le titre aurait pu aller sur d'autres terrains tout aussi amusant, c'est donc d'autant plus dommageable. De toute manière, nous n'avons pour l'instant pas le choix...