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Critique de La baleine blanche des mers mortes

par ginevra le mer. 23 mars 2022 Staff

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Une étrange vision de Paris asséchée et détruite survolée par des fantômes d'animaux marins

La Terre est maintenant complètement asséchée. Mais les créatures marines sont devenues des fantômes mortels pour les humains qu'ils touchent. Dans Paris, ville détruite, un groupe de musiciens joue à chaque marée fantôme pour apaiser la grande baleine blanche qui hante la ville installé sur le toit de l'Opéra Garnier. Chrysaora, la fille qui danse avec les méduses, et Bengale, l'homme au blouson orné s'une méduse en tête de mort, vont les rejoindre par hasard. Mais leurs lourds secrets leur permettront-ils de s'intégrer à ce groupe de survivants?

Pour moi qui aime beaucoup ce film, il me semble qu'Aurélie Wellenstein a été fortement influencé par "Final Fantasy : the spirits within". La présence dans les deux œuvres de fantômes d'animaux qui tuent les humains en leur passant au travers et la tentative de cohabitation des héros m'incite à le croire. Il y a pire influence que celle-ci car il y a un fort côté poétique qui existe dans les 2. Le scénario oscille entre poésie, fantastique et horreur (vu le nombre de personnes tuées). Mais la scénariste évoque à un moment les dissensions entre clans de survivants qui laissent penser que jamais l'humanité n'arrivera à vivre en paix.

Pour moi, l'album doit beaucoup de son attrait aux formidables graphismes d'Olivier Boiscommun. Si le requin sanguinolent est plutôt inquiétant, la valse des méduses autour de Chrysaora est superbe et merveilleuse. Sans négliger le plus beau fantôme de l'histoire : la belle baleine blanche (baleine à bosses si je ne me trompe vu ses grandes nageoires). La vision de l'Opéra Garnier ayant résisté aux destructions ne peut que ravir l'amatrice d'opéras que je suis!

Un bel album au sujet original avec ces fantômes de créatures marines hantant un monde sec.

En bref

Un bel album avec des images poétiques comme la danse des méduses ou le fantôme de baleine au-dessus de Paris. Une étrange ambiance alimentée autant par le scénario d'Aurélie Wellenstein que les dessins d'Olivier Boiscommun.

8
Positif

scénario onirique et étrange

dessins superbes et poétiques

Negatif

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