Place à l'action

Dans le tome précédent, on avait laissé la pauvre Misaki au fond du gouffre. Effectivement, celle-ci est tombée dans un piège auquel tout le monde aurait pu céder, c'est justement pour cela qui fait que l'on se sent proche d'elle, et, pas seulement par ce qu'elle serait une chouette voisine. Elle a même pu réchauffer le cœur de Fable, ce terrible tueur.

D'ailleurs, ici, on met en avant ses capacités d'adaptation hors norme. Que ce soit pour adapter des armes létales afin qu'elles soient sans danger, ou, tout simplement, monter sur des balcons issus des décors urbains. Car, il nous l'a dit, c'est un « amateur » de Parkour et d'escalade. On aura alors un autre moment pour revoir quelques jolies vues en plongée.

Mais, c'est surtout contre l'homme de main embauché par l'équipe adverse qu'il fera des étincelles. Par contre, pour gérer l'otage, il faudra apprendre sur le tas. C'est ça quand on a plus l'habitude de tuer que de sauver. Cela n'empêchera pas d'avoir la tête qu'il faut lorsqu'il passe à l'action. L'ambiance est à la hauteur des enjeux. Que ferait-on pas pour une amie.

Il faudra de ne pas oublier de se pencher sur le lit d'hôpital d'Ebihara qui va rencontrer quelqu'un de fortement lié à Fable. On suit les dialogues sans en louper une miette, car, il faut croire que ça prépare déjà la suite des évènements. On nous laissera pas le temps de respirer, et c'est tant mieux, on aime avoir le souffle coupé.

On a vraiment envie que la rencontre entre Kojima et Sunagawa tourne au fiasco. Mais, quand il y a quelqu'un qui est là pour abattre la cible, et que l'autre qui ne peut tuer personne, on pourrait croire que le match est trop inégal. Pourtant, vous le verrez, loin du monde des super-héros, notre Fable va faire au mieux pour épater la galerie avec ses vivers compétences, et qui sait, peut-être Misaki aussi au passage. Car, notre homme a peut-être le béguin sans le savoir comme stipule sa « soeur » ? C'est à suivre dans le volume sept, qui sortira, le vingt avril.