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Critique de Chroniques de Roncevaux #2

par juju le lun. 18 avril 2022 Staff

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La bataille de Roncevaux

On débute ce tome 2 avec une bataille, celle du siège de Saragosse. Charles s’entête et installe un camp pour tenter d’assiégé la ville en attendant que le fleuve baisse. Mais malheureusement, Charles se heurte à un mur et décide le 3 août 778 de repartir dans le royaume des Francs. Pour se faire il doit passer par Pampelune et entrer en pays Vascons où la célèbre bataille de Roncevaux aura lieu.

Un tome 2 centré sur les combats et la fureur de Charles qui perd coup à coup plusieurs de ses batailles. D’abord celle de Saragosse, il se venge violement sur la ville de Pampelune le 6 août. Il passe alors sa frustration sur la ville et après plusieurs jours de pillage, il laisse une ville en ruine. Arrive enfin le 14 août, obligé de passer par Roncevaux, il doit alors traverser par la forêt. Le 15 août, l’arrière garde de l’armée de Charlemagne fut détruire et avec eux plusieurs personnalité furent tuées dont son ami Roland.

A l’image du tome 1 et même si Charles est très présent dans cet album, le vrai héros de l’histoire est bien Roland. On le voit d’ailleurs sur la couverture avec son Olifant (dont on apprend d’où il vient en lisant ce tome 2). Il fait souvent preuve de courage et n’hésite pas à braver le danger. Et on a souvent l’impression de l’entendre claironner tant son olifant résonne à travers la forêt.

Le dessin de Juan Luis Landa est très joli. Certaines planches sont magnifiques et notamment le changement de couleur à l’approche et dans la forêt, le vert assez pâle nous immerge dans l’action. Son trait réaliste convient bien à ce genre de récit historique. Il est aussi très dynamique et n’hésite pas à multiplier les points de vue, ça fait très cinéma ou série télé.

Un final, un très bon album pour tous les fans des récits historiques.

En bref

Un récit historique épique et émouvant qui nous transporte au cœur des faits d’armes héroïques du haut Moyen âge et dans l’exotique Al-Andalus musulman. Ce diptyque revisite le mythe de Roland, qui va inspirer l’une des plus fameuses chansons de geste de tous les temps : La Chanson de Roland.

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