La famille Izuki

On poursuit l’aventure fantastico-politique du merveilleux Tsutomu Takahashi. Pour rappel un fantôme, Riyon est priée de retourner sur terre pour bonifier son âme auprès du premier ministre japonais Soichiro Kasuga. Après un malaise et après que Riyon est fait le ménage dans son esprit, le Premier Ministre se réveille métamorphosé et se voit doter maintenant de capacité de médium et peut même dialoguer avec son esprit protecteur. A tous les deux, ils vont remonter la pente et remonter dans les sondages. Mais voilà que ça éveille les soupçons. La famille Izumi va s’en mêler, le père Jin, ancien premier ministre et surtout son fils Daiki vont embaucher un médium très puissant pour comprendre de quoi il en retourne.

Et les deux tiers de ce deuxième tome est centré sur cet ennemi en devenir. Il est ultra charismatique. Koji Kubo a les mêmes capacités que Riyon, mais lui a plus ou moins sombré du côté des ténèbres, de la force ^^ Il est capable d’ouvrir des passerelles entre ce monde et le monde d’en bas et en empruntant cette passerelle il est capable de faire du mal à n’importe qui. Il le démontre d’ailleurs à certains moments. J’adore déjà ce personnage Et o regrette que Riyon soit pour le moment trop en retrait. Mais je ne doute pas sur la capacité de Takahashi pour la faire rebondir.

Dans ce tome on rentre un peu plus dans la politique et on comprend que la catastrophe Fukushima a marqué les esprit, le Premier Ministre en parle plusieurs fois.. Il est également question de centralisation du pays. Des thèmes qui tiennent surement à cœur Tsutomu Takahashi.

J’ai bien apprécié également les différentes communications entre Riyon et Soichiro Kasuga et les interactions qui en découlent, en particulier dans la fin du manga. Ils cont complètement connectés, en harmonie. De ce fait, on en apprend beaucoup plus sur la vie de l’héroïne et l’on comprend pourquoi elle veut prendre soin du Premier Ministre. Et d’ailleurs toujours ce compteur de vie qui défile, le dernier : 491 jours à vivre.

Graphiquement c’est vraiment joli, les doubles pages sont somptueuses. Et Kobi, l’ennemi ultra charismatique nous offre également de belles planches.

Au final un tome 2 qui rentre un peu plus dans le fantastique et qui s’engouffre dans la politique. Ce mélange des deux est passionnant.