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Critique de Hulk #12

par Le Doc le mer. 1 juin 2022 Staff

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Prise de contrôle...

Le dessinateur britannique Gary Frank a débuté sa carrière en 1991, en travaillant notamment pour le Doctor Who Magazine, avant d'être engagé par Marvel UK et de co-créer les personnages de Motormouth et Killpower. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'il soit recruté par Marvel qui en a fait le dessinateur régulier de Incredible Hulk à partir du #403 en 1993. C'est intéressant de redécouvrir ses débuts, avec ce style qui en a fait un digne successeur de Dale Keown : mâchoires carrées, expressions faciales moins crispées que celles qu'il dessinent depuis plusieurs années, muscles saillants, femmes superbes (ah, Marlo) et action puissante. 

L'arrivée de Gary Frank correspond à une nouvelle période de la série, celle qui voit Hulk devenir le nouveau leader du Panthéon, ce qui cause de nouvelles tensions au sein de l'organisation. Le titan vert s'en fiche car une masse de travail l'attend, sa première mission en tant que chef l'envoyant en Amazonie où il tombe sur le Fléau et son patron Crâne Rouge qui tente de recruter Hulk en lui lavant le cerveau. Vu  le bins qu'il y a dans cette énorme tête, c'est plus facile à dire qu'à faire mais le Crâne a quand même le temps de monter Hulk contre les Vengeurs, venus enquêter sur place. 

Tout cela donne une bonne baston qui s'étend sur deux épisodes (et deux numéros de la V.I. Hulk). Ce qui se passe pour les personnages secondaires est également très intéressant. Après la sous-intrigue avec celle qui se faisait passer pour la mère de Rick, Marlo est morte puis ressuscitée grâce à la machine du Leader. Mais depuis, l'amour de Rick a sombré dans un état catatonique. Peter David décrit efficacement les états d'âme du jeune homme dans ces passages qui alternent les tonalités avec justesse, entre gravité et légèreté. 

Les tourments amoureux sont aussi au centre de l'épisode 405, Hulk devant servir de médiateur malgré lui dans le triangle formé par Atalante, Achille et Ajax. Le genre de sitcom où les peines de coeur sont particulièrement destructrices, entre émotion et manipulation...

En bref

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