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Critique de Hôzuki le stoïque #1

par Sachiko-chi le mar. 7 juin 2022 Staff

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Une lecture un peu lourde à mon goût...

Hozuki le stoïque était le deuxième titre que je voulais découvrir dans la collection XS de l’éditeur Noeve Grafx, cette collection un peu particulière mais qui peut avoir un réel potentiel sur le marché.
Je ne connaissais pas du tout le titre avant de l’avoir lu, de ce fait je n’ai pas vu l’anime, mais avec ce prix très attractif, je n’ai pas boudé mon plaisir ! Pour ma part, je crois que j’aurai mieux fait de le bouder… En effet, et comme vous avez pu le voir, je ressors avec un avis assez mitigé de ce premier tome, et je ne pense pas du tout me tourner vers la suite…

De ce que j’ai cru comprendre ce titre a eu son petit succès au Japon puisque la saga compte 31 tomes en tout, et nous permet de découvrir le travail d’Eguchi Natsumi.
Ce titre a tout de même eu droit à plusieurs adaptations anime, qui peut être aussi une bonne alternative pour découvrir Hozuki le stoïque. Et je pense aussi, que ce genre de titre passe mieux en anime qu’en manga. L'humour doit être plus décapant et marquant avec de l'animation.

Pour la petite histoire, bien que ce ne soit pas vraiment définit, on fait la rencontre de Hozuki qui vit en Enfer. C’est un oni, ce que l’on pourrait traduire par démon en français, et il se trouve avoir le poste de premier assistant auprès du roi Enma. On va suivre ce personnage dans son quotidien et dans les tâches qu’il doit accomplir. Et cela s’arrête ici, il n’y a pas plus de développement scénaristique pour me faire accrocher, ou au moins un petit but pour faire en sorte que j’adhère…

Hozuki le stoïque est un titre un peu de la même veine que Gintama ou Sket Dance, ce genre de manga qui n’a pas de grand succès chez nous, et qui est un peu boudé par le lectorat français. C’est de l’humour pur et dur, sans grande narration, il est censé faire passer un moment drôle, et rendre cette lecture plus légère. Malheureusement pour moi, ce n’est pas le cas du tout… J’aime beaucoup Sket Dance et son humour, mais avec ce titre, je n’ai pas accroché, je n’ai pas ri, ni même lâché un sourire…
Si je trouvais ce tome très court, tout juste 120 pages, finalement c’était pas plus mal, j’ai eu beaucoup de mal à le terminer et a être plongé dans cet univers.
Je n’y ai pas trouvé de dynamisme qui me fait rester dans la lecture, j’ai trouvé que c’était lourd à lire, plat et pour moi, aucun intérêt, je crois que je vais être dure, mais c’est la première fois que je m’ennuie avec la lecture d’un manga, et pourtant ce n’est pas le style du manga d’ennuyer son lecteur.
L’univers me semble trop riche, avec trop de personnages pour le premier tome, et je n’ai pas encore saisi comment tout cela pouvait fonctionner. Ou ce que ces personnages pouvaient apporter et faire.
En conclusion du négatif, je suis complètement passée à côté de cette lecture, alors que je lis du Sket Dance sans problème et que je me régale mais ici, j’ai vraiment eu du mal à lire…

Je fais ma vilaine et je ne parle que du négatif, mais ce titre a tout de même des forces que je voulais voir, et pas juste abandonner ma lecture comme ça.
Le mangaka propose tout de même de supers idées et originales, tout d’abord placer son récit en Enfer. Ce n’est pas le plus joyeux des endroits, mais ça apporte quelque chose en plus au récit qui n’est pas inintéressant. De plus, proposer un titre humoristique dans un lieu réputé cruel et horrible c’est assez cocasse !

Ensuite, le mangaka utilise des références intéressantes et qui peuvent être connues de tout un chacun, mais aussi, des légendes qui animent le récit comme Momotaro. L’histoire de cet enfant né d’une pêche, si on s’intéresse un peu à la culture japonaise et ses légendes, elle est plutôt bien connue et utilisée à plusieurs reprises dans les mangas comme récemment avec Togen Anki.

Ce titre peut clairement plaire à un certain public, mais tout le monde ne pourra pas y accrocher, bien que je lui souhaite tout le contraire. Les personnages doivent sûrement devenir attachants au fur et à mesure des tomes, même si pour moi ce n’est pas le cas. Bien que j’ai eu de la compassion pour le roi Enma qui est une vraie victime, c’est peut-être lui le plus drôle du tome !
Bien que j’ai un avis mitigé, et que je ne pense pas lire la suite, je vous invite à vous faire votre propre avis, et à le découvrir !

En bref

Aïe, quelle déception.. un si petit tome pour une lecture trop longue à mon goût.. Je n'ai vraiment pas accroché à ce titre, ni adhéré à l'humour, j'ai trouvé que c'était plat, mou et sans grand intérêt.. Pourtant les bonnes idées, les axes de développement, le folklore sont présents, mais il m'a clairement manqué quelque chose pour apprécier. Peut-être un réel fil rouge pour suivre ces aventures ?

5
Positif

Un dessin intéressant

Le roi Enma victime qui est sûrement le plus drôle du tome

De bonnes idées

L’exploitation de légendes et mythes connus

Placer son récit humoristique en enfer

Negatif

Un titre tourné que vers l'humour

Un rythme de lecture lent

Une ambiance plate, molle

Des personnages pas très attachants

Un humour auquel je n'ai pas beaucoup adhéré

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