Adieu à tout cela
En sept ans, quatre albums, 239 planches, les auteurs nous ont fait vivre et vibrer au travers du destin singulier de quatre personnages, un peu fou. Révolutionnaires, libertaires, anarchistes ou communistes, on ne sait plus vraiment mais est-ce le principal ? Ils ont vécu debout, luttant pour survivre ou donner corps à leurs rêves.
Avec un trait réaliste et terriblement vivant, le dessinateur brosse le monde de l’entre deux guerres, passant d’un pays ou d’un continent à l’autre sans perdre en justesse ou en sincérité.
De la même façon, le lecteur navigue entre plusieurs époques, de la jeunesse des protagonistes, à l’époque contemporaine. On suit en effet l’enquête d’une jeune fille pour connaître ses origines et obtenir la preuve que son père a été tué par son ami. L’histoire réelle, parfois, contredit l’espoir ou la réalité telle qu’imaginée. Sur ce chemin de souvenirs, des morts en cascade, des trahisons, des doutes et une ultime question en forme d’épitaphe pour cette superbe série : est-ce que tout cela en valait la peine ? Toutes ces souffrances, toute cette violence … ?
Je partage finalement la réponse de Max, se sont les souffrances et les violences, la manière de les défendre et de les rapporter, qui font de ce récit une excellente série à avoir absolument dans sa BDthèque.
Un récit tout en fureur de vivre, libre, pour ses idéaux si grands et si beaux que la souffrance et la violence deviendraient presque acceptables, sous le trait gracile et les couleurs pastel d’un duo d’auteurs inspirés.
En bref
Un récit tout en fureur de vivre, libre, pour ses idéaux si grands et si beaux que la souffrance et la violence deviendraient presque acceptables, sous le trait gracile et les couleurs pastel d’un duo d’auteurs inspirés.
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