Remonter la pente grâce à ses amis

Voici revenu le moment de notre dose de mignonnitude féline. Le chat qui rendait l'homme heureux et inversement est vraiment une lecture rafraîchissante et réconfortante qui fait du bien à tout moment de l'année !

Ce que j'aime dans ce titre, c'est que sous couvert de quelque chose totalement anecdotique avec ces chapitres sur le quotidien d'un quinqua qui adopte un chat, on se retrouve en fait avec une histoire bien plus profonde sur le thème de la solitude et du deuil. C'est très émouvant et fort astucieux de la part de l'autrice.

Dans ce nouveau tome, une double intrigue se noue qui poursuit celles engagées dans les tomes précédents autour du héros et de sa nouvelle vie ainsi que de ses traumas. Il y a d'abord la très belle rencontre, ou plutôt les retrouvailles, avec un ancien camarade pianiste, qui comme lui adopte un chat, ce qui va les rapprocher et les conduire sur la voie de l'amitié, eux qui étaient autrefois rivaux. Il est fort amusant et cocasse de voir comment l'autrice nous raconte et fait voir le point de vue de chacun, levant ainsi des malentendus et nouant une fort belle relation à venir, surtout pour Kanda, qui a bien besoin d'ami, mais également pour Hibino, qui a toujours été un peu solitaire.

Nos amis les chats sont donc un fort joli vecteur de rapprochement et effectivement dans la vie de tous les jours qui n'a pas noué un jour une conversation avec un(e) inconnu(e) grâce à un animal. L'autrice retranscrit très belle cette facilité avec laquelle les animaux permettent de créer un pont avec les autres et dans la situation des personnages c'est tout à fait bienvenu pour les sortir de leur solitude et de leur mal être. On assiste grâce à cela à quantité de nouvelles scènes à haut potentiel mignon, avec cette fois en prime, 2 chats ! Les amateurs de câlins félins vont se régaler.

En plus, l'autrice n'oublie pas de nous gâter avec, entre les chapitres, plusieurs pages d'histoires très courtes où elle met en scène leur quotidien à la fois drôle et tendre, en s'inspirant de la réalité et de ce que les propriétaires d'animaux peuvent connaître. On s'amuse et on sourit à la fois devant elles, avec tendresse et bonhommie.

Il y a donc une belle profondeur dans ce titre qui semblait tabler sur des épisodes tranches de vie sans trame narrative apparente au début. Désormais, on y voit le héros, Kanda, avancer dans la vie, reprendre goût à la vie, retrouver une sociabilisation également, tout ça grâce à son chat. Mais celui-ci n'est pas le seul à l'accompagner et on voit se mettre en place en parallèle, une très belle histoire autour de sa passion pour la musique stoppée par la mort de sa femme mais qui commence à lui revenir grâce à ses amis qui l'encouragent. Il surmonte grâce à cela sa phobie d'aller dans une salle de concert et on peut espérer continuer à le voir progresser dans cette direction.

En bref

Le chat qui rendait l'homme heureux et inversement porte très bien son titre et à le même effet sur le lecteur, qui prend plaisir à voir petit à petit changer ce vieux héros que la perte tragique de sa femme avait bien altéré derrière ses doux sourires. C'est du pur bonheur de le voir lier de nouvelles amitiés, surmonter des traumatismes et juste apprécier la vie aux côtés de son chat d'appartement. Bravo à Umi Sakurai pour ces beaux moments ! Seule déception ici : je n'ai pas eu de petite carte dans ce tome contrairement aux précédents... U.U

8
Positif

Toujours aussi doux, charmant, réconfortant et rafraichissant

Un tranche de vie qui franchit le stade de l'anecdotique en proposant de vraies intrigues de développement personnel

L'arrivée d'un nouvel ami amateur de chat

La lutte contre un trauma

Plein de moments adorables

Negatif

Mais où est la carte ?!

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Commentaires (2)
  • Tampopo24
    Staff

    Effectivement, je viens de vérifier et il semble n'y avoir une carte qu'un tome sur deux. La question se pose donc sur l'intérêt du blister surtout quand il nous fait espérer quelque chose d'absent... Merci en tout cas pour ton commentaire ;)

  • velociraptor
    Membre

    Bonjour, le tome 2 n'avait pas de sous verre et n'avait pas d'emballage plastic, peut-être pour le tome 5? Le blister reste du coup inutile. Par contre volume pas encore lu, mais le tome 3 avait déjà beaucoup de copier coller avec les 2 premiers (cela reste mon avis). Merci pour toutes ces critiques des mangas sortis récemment